Maintien des soins de Marwa : la fillette a rouvert les yeux
Finalement maintenue en vie sur décision de justice, la petite Marwa, plongée dans un coma artificiel depuis plusieurs semaines, a rouvert les yeux mardi dernier.
En septembre dernier, Marwa, une petite fille âgée d’un an, était admise à l’hôpital de la Timone, à Marseille, pour un virus lui causant des dégâts au niveau de ses organes et de son système nerveux. Son état état tel qu’elle aura été placée dans un coma artificiel.
Début novembre, ne constatant aucune amélioration notable chez l’enfant, le service hospitalier de l’établissement décide de mettre fin aux soins et à l’assistance respiratoire de Marwa : “Un docteur m’a dit qu’ils lui laisseraient passer son premier anniversaire le 10 novembre et qu’elle serait ensuite débranchée pour libérer la place, c’est inacceptable”. Son père Mohamed décide alors de saisir le tribunal administratif de Marseille pour permettre à sa fille d’être maintenue en vie.
Marseille : Marwa maintenue en vie sort de son coma
Et le 16 novembre dernier, la justice a finalement statué en faveur d’un non débranchement de la petite fille, comme nous le rapportent nos confrères de ladepeche.fr. Une décision qui, si elle n’avait pas été prononcée, n’aurait vraisemblablement pas conduit la famille de Marwa à se réjouir mardi soir.
La fillette a en effet rouvert les yeux, sortant ainsi de son coma. Sur le réseau social Facebook, son père a posté une vidéo dans laquelle Marwa apparaît effectivement les yeux ouverts et le visage souriant, visiblement ravie d’avoir son père en face d’elle.
“Quand je lui parle, elle entend ma voix”
Mohamed demeure par conséquent particulièrement optimiste pour l’avenir : “Elle ouvre et ferme un œil. Son traitement se poursuit, mais on constate chaque jour des progrès, et ça nous donne beaucoup d’espoir. Quand je lui parle, elle entend ma voix, elle réagit, parfois même elle sourit”.
Vendredi, dans le but affirmé de “préserver le secret médical”, l’Assistance publique – hôpitaux de Marseille (AP-HM) a fait savoir qu’elle ne divulguerait “aucun élément d’information sur l’état de santé de l’enfant”.