L’un des enfarineurs de Fillon faisait l’objet d’une fiche S, même si « plus active »
On apprend aujourd'hui que l'un des hommes ayant jeté de la farine sur François Fillon jeudi à Strasbourg faisait l'objet d'une fiche S, même si cette dernière n'est désormais "plus active".
Jeudi, alors qu’il s’apprêtait à tenir un meeting à Strasbourg, le candidat officiel de la droite pour la présidentielle François Fillon a été victime d’un jet de farine. L’auteur de cet enfarinage, un homme s’étant fait passer pour un soutien du candidat afin de l’approcher. Juste avant, les mots « lobbyiste » et « escroc » avaient été entendus, sans qu’on ait toutefois pu en établir l’origine.
François Fillon s’est ensuite appuyé sur cette nouvelle attaque pour dénoncer « un acharnement impitoyable » sur sa personne : « Ils essaient tout pour me décourager, même les plus minables arguments. J’espère au moins que la farine était française ».
Fillon : un enfarineur fiché S pour certains « voyages »
Suite à cet incident, deux personnes auront été interpellées, deux hommes de 25 et 28 ans, un étudiant et un salarié. Et il a été révélé vendredi que l’un d’eux faisait l’objet d’une fiche S, même si, selon une source policière citée par RTL.fr, cette dernière n’est désormais « plus active ».
L’individu avait ainsi été fiché suite à des « voyages dans des pays sensibles » incluant l’Afghanistan. Cependant, aucune signe de radicalisation n’aura été observé depuis lors. Dixit le parquet de Strasbourg, « c’est une ancienne fiche qui aurait dû faire l’objet d’une cessation, comme sont fichés beaucoup de gens qui ont effectué des voyages dans des pays considérés comme sensibles ».
Rappel à la loi prévu pour les deux hommes interpellés
Le parquet a ajouté que ces deux hommes seront tout de même convoqués le 12 mai prochain pour un rappel à la loi. Après leur garde à vue, les deux interpellés ont été relâchés et ils ne devraient pas faire l’objet de poursuites étant donné qu’aucune plainte n’a été déposée à leur encontre.
Au final, ces deux jeunes hommes connaîtront « le même traitement » que le trentenaire qui avait, le 22 décembre dernier et également à Strasbourg, jeté de la farine sur l’un des candidats à la primaire de la gauche Manuel Valls.