L’UFC-Que Choisir lance une action de groupe contre Free mobile
Pour l'association, des frais "abusifs" ont été facturés aux clients lors de la restitution des téléphones portables après location.
Mardi, l’UFC-Que Choisir a annoncé qu’elle assignait l’opérateur Free mobile devant le Tribunal de grande instance de Paris “pour obtenir le remboursement de frais illégalement facturés à ses abonnés”.
Il s’agit pour l’association de défense des consommateurs des dénoncer les contrats de location de smartphones souscrits par certains. Au moment où les clients les rendent, “Bien qu’étant en mesure de prouver le renvoi du terminal en bon état, un grand nombre d’abonnés se sont vus facturer, sans alerte préalable, des frais (100, 200, 250 euros), pour ‘non-restitution du téléphone’ ou portable rendu en ‘mauvais état'”, indique-t-elle.
Des clauses “manifestement abusives/illicites”
Plus précisément, l’UFC avance que “S’agissant du mauvais état, il est à noter qu’aucune grille de vétusté prenant en compte la durée de la location et l’usure normale du téléphone n’est fournie à l’abonné, laissant l’appréciation de l’état de l’appareil à la seule discrétion de Free Mobile”.
#Actiondegroupe contre @freemobile : nos réponses à vos questions ⬇️ https://t.co/kG9LR48k7f
— UFC-Que Choisir (@UFCquechoisir) March 12, 2019
En dénonçant des clauses “manifestement abusives/illicites”, l’association demande “l’indemnisation effective de tous les consommateurs victimes de cette pratique”. Au mois de septembre dernier, l’UFC avait déjà demandé à l’opérateur “de modifier ses conditions générales de location et rembourser les frais indûment prélevés aux consommateurs concernés”. Seulement, Free aurait confiné ce remboursement aux dossiers connus de l’association.
Enfin, l’association invite les consommateurs s’estimant lésés à se signaler via un formulaire.