Loire : soupçonnée d’avoir étranglé à mort sa fille pour l’empêcher de revoir son père
Samedi à Feurs, dans la Loire, une petite fille de 11 ans a été étranglée à mort. La principale suspecte apparaît être sa mère, qui pourrait avoir agi pour empêcher son enfant de revoir son père, actuellement condamné pour des viols sur sa première fille.
Les faits se sont produits samedi à Feurs, commune située dans la Loire. Une jeune fille âgée de 11 ans a été étranglée à mort au domicile familial. Si les circonstances précises du drame restent à établir, il se pourrait que l’acte ait été commis par la mère de l’enfant. Celle-ci a depuis été hospitalisée dans un établissement psychiatrique, où elle était encore dimanche après-midi.
Un état ne permettant ainsi pas, pour l’heure, son audition par les gendarmes. Nos confrères du Progrès rapportent toutefois des éléments à même de comprendre un peu mieux la situation de cette famille. Il apparaît ainsi que le père avait été reconnu coupable par la justice de viols sur sa première fille, aujourd’hui âgée de 19 ans.
Fillette étranglée à mort : le père condamné pour viols sur son autre fille
Des méfaits pour lequel l’homme aura été condamné à dix ans de prison. Une peine qu’il purge actuellement derrière des barreaux. Depuis que ses agissements ont été révélés au grand jour, la mère des filles refuse qu’il puisse voir sa seconde fille, craignant vraisemblablement pour la sécurité de cette dernière.
Une demande de visite avait été faite
Le père aurait cependant exprimé la volonté que sa deuxième fille lui rende visite. On ignore si celle-ci était disposée à répondre favorablement à cette requête, même si les violences qu’elle a subi laissent entendre une sévère opposition avec son agresseur.
Si la culpabilité de la mère était avérée, pourrait-elle avoir agi pour punir sa fille d’avoir voulu retrouver son père, ou bien pour l’empêcher à tout prix d’aller rendre visite à ce dernier, dans un raisonnement ici des plus douteux ? Il est attendu que la femme soit soumise à des expertises psychiatriques afin de permettre de faire sensiblement avancer le travail des enquêteurs. Quant à la première fille du couple, il n’a pas été précisé si elle a été sollicitée par les autorités.