Loire-Atlantique : un an de prison pour avoir frappé sa compagne et son beau-fils
Mercredi, le cour d'appel de Rennes a confirmé un jugement rendu en première instance par le tribunal correctionnel de Nantes, et ainsi condamné un homme à un an de prison pour des violences commises sur sa compagne et son beau-fils.
Les faits remontent à quelques jours avant les fêtes de fin d’année de 2020. Une femme avait appelé les forces de l’ordre en affirmant avoir été frappée par son conjoint de 46 ans. Le quadragénaire s’en serait également pris à son beau-fils. Selon la mère de famille, qui était alors apparue avec “une plaie saignante à la bouche et des ecchymoses sur les cervicales” comme le rapporte Ouest-France, son compagnon serait “dangereux, ivre et corpulent”. Le beau-fils avait reçu un coup de poing en voulant protéger sa mère.
Condamné en première instance, il refuse sa peine devant la cour d’appel
Suite à ces faits, le mis en cause avait été condamné en première instance par le tribunal correctionnel de Nantes (Loire-Atlantique) à un an de prison. L’homme était également défendu d’entrer de nouveau en contact avec les victimes pendant trois ans. Plus tôt dans la semaine, la cour d’appel de Rennes (Ille-et-Vilaine) était appelée à se prononcer sur ce dossier. Le prévenu a dénoncé l’absence de la première victime, en plus de nier les faits lui étant attribués : “C’est faux […]. Elle n’est pas foutue de venir au tribunal et vous croyez que je vais accepter une peine d’un an ?”
Quasiment trente mentions sur son casier judiciaire
Le casier judiciaire du suspect était déjà lourd d’inscriptions, quasiment trente, pour “vol”, “vol aggravé”, “violences”, “violences sur conjoint”, “menace de mort à conjoint” ou encore “conduite en état d’ivresse”. Une liste qui n’avait pas lieu d’être énoncée à voix haute, a estimé le quadragénaire : “Vous savez uniquement énumérer le passé”. La présidente de la cour a alors recadré le prévenu. Alors que deux ans d’emprisonnement avaient été requis par l’avocat général, la cour d’appel a décidé de confirmer le jugement rendu en première instance. L’homme, maintenu en détention, est désormais interdit de paraître au domicile de ses victimes.