Loire-Atlantique : jugé pour des violences sur sa mère, un homme de 32 ans relaxé
Jeudi, le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique, a prononcé la relaxe d'un homme de 32 ans jugé pour des violences sur sa mère. Le trentenaire repassera malgré tout en jugement pour des faits similaires commis par la suite.
Jeudi, un homme de 32 ans a été jugé par le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Le trentenaire, qui serait responsable de la mort de trois enfants de sa famille, était sorti de prison le 30 janvier dernier. Celui dont le casier judiciaire affichait déjà 25 mentions est parti séjourner chez son frère. Puis ça a été le tour de sa sœur. Après avoir vécu dehors, il est venu passer quelque temps chez sa mère à Pornic. Mais comme rapporté par Le Courrier du Pays de Retz, les choses ont dégénéré à partir de ce moment-là.
Pornic : son fils l’enfermait dans sa chambre ou à l’extérieur
Le trentenaire dit être marqué par les trois décès de sa famille : “Quand j’y pense, ça me fait boire, et boire ça aggrave !” Et sa mère, âgée d’une soixante-dizaine d’années, de témoigner de comportements de son fils pour le moins difficiles à supporter : “Il rentre en pleine nuit, casse la vaisselle, les meubles, m’enferme dans ma chambre ou dehors, je suis obligée d’aller dormir chez mes voisins.” Une voisine atteste de ces dires : “Depuis qu’il est là, c’est le bordel. Il frappe très fort dans les volets, on entend ‘arrête, tu me fais mal !’ Elle se réfugie chez nous !”
“Il m’arrive oui de la bousculer, mais je n’ai jamais été violent”
Le parquet a souligné les violences subies par la septuagénaire : “Cette femme de 70 ans a des bleus sur les cuisses, et le chien défend son maitre en la mordillant. Il se place en victime, disant que sa mère lui donne des coups de bouteilles. Elle ne demande qu’une chose : qu’il se soigne !” Le prévenu, incarcéré, a depuis fait des formations. Selon lui, il n’aurait jamais levé la main sur sa mère, du moins pas avec l’intensité décrite : “C’est tout petit dans l’entrée, alors il m’arrive oui de la bousculer, mais je n’ai jamais été violent”. Alors qu’avaient été requis à son encontre douze mois de prison, dont six avec sursis, avec maintien en détention, le trentenaire a finalement été relaxé. Il devra malgré tout repasser en jugement le 5 novembre prochain pour des violences ultérieures commises alors qu’un contrôle judiciaire lui défendait de revenir voir sa mère.