Loire-Atlantique : il menace de mort des gendarmes qui venaient de lui souhaiter “bonne journée”
Lundi, le tribunal correctionnel de Nantes a condamné à un habitant de Châteaubriant pour violence sur son ex-femme et outrages sur des gendarmes. Le prévenu avait ainsi menacé de mort des militaires qui venaient de lui souhaiter "bonne journée".
Lundi, le tribunal correctionnel de Nantes (Loire-Atlantique) a condamné un homme de 37 ans, habitant à Châteaubriant, à de la prison avec sursis et à une obligation d’indemniser ses victimes. Le prévenu a ainsi été reconnu coupable d’outrages sur des gendarmes et, quelques mois plus tard, d’avoir porté un coup de genou dans le ventre de sa femme. L’Éclaireur de Châteaubriant détaille les faits.
Verbalisé pour une attestation non rédigée, il menace les gendarmes qui le saluaient
En avril 2020, le trentenaire s’était rendu à la mairie pour “contester la paternité” d’un enfant. Seulement, dans cette période de confinement, il n’avait pas rédigé d’attestation de déplacement dérogatoire. Son avocate a souligné à ce sujet que son client “ne sait ni lire ni écrire”. Verbalisé par les gendarmes, l’homme n’avait visiblement pas apprécié que ceux-ci lui souhaitent une “bonne journée”. Sa réponse avait ainsi été la suivante : “Je ne vous souhaite pas une bonne journée, je vous souhaite d’avoir un accident et de crever, de vous planter”.
Condamné et relaxé
En septembre de la même année, l’homme avait appelé les gendarmes, se disant ainsi “victime d’une agression” commise par son beau-frère et son fils. Lesquels apparaissent vivre à côté de chez lui. Le trentenaire affirmait que ses agresseurs le menaçaient avec des tessons de bouteille et lui avaient “craché dessus”. Le beau-frère et le fils reprochaient quant à eux à l’homme de “cracher partout dans les parties communes” et “d’écraser sa cigarette sur l’interphone”. Le trentenaire se serait alors saisi d’un couteau, et les gendarmes, alertés, d’avoir ensuite découvert que le même mis en cause aurait donné un coup de genou à sa femme, avec laquelle il était en instance de divorce. La victime ne voulait pas laisser son mari discuter seul avec sa mère au téléphone. En tout début de semaine, le prévenu a écopé de trois mois de prison avec sursis probatoire, avec l’obligation d’indemniser ses victimes pendant dix-huit mois : 600 euros pour son ex-femme et 50 euros pour chacun des gendarmes. Il a en revanche été relaxé sur le volet des “violences avec arme” commises sur son beau-frère et son fils. Le tribunal a ainsi considéré qu’il s’agissait là d’une “agression réciproque”.