Loire-Atlantique : en état d’ivresse, il avait donné un coup de tête à sa fille
Mardi, le tribunal correctionnel de Nantes a condamné un homme de 39 ans à sept mois de prison avec sursis pour des violences commises en début d'année sur sa fille alors qu'il était ivre.
Mardi, le tribunal correctionnel de Nantes (Loire-Atlantique) a condamné un père de famille de 39 ans à sept mois de prison avec sursis. L’homme était jugé pour des violences qu’il aurait commises à l’encontre de sa fille le 16 janvier dernier aux Vallons-de-l’Erdre. Au moment des faits, relate L’Éclaireur de Châteaubriant, le trentenaire se trouvait en état d’ivresse. Dans des propos tenus par la présidente, il a été indiqué que le prévenu aurait “pris sa fille par le col” et lui aurait “donné un coup de tête”. La victime est une jeune majeure.
Jugé pour violences sur sa fille, il reçoit souvent la visite des gendarmes
La juge a ajouté que les gendarmes se rendent “quasiment une fois par mois” chez cette famille du fait des “alcoolisations importantes” du père. La plus récente de ces interventions remonterait à “trois semaines” d’après l’avocate de la victime. Le prévenu, qui a nié les violences sur sa fille, a également démenti que les gendarmes étaient venus à son domicile pour un problème d’alcool. La raison, selon lui, était un problème de garde des enfants avec son ex-épouse.
Lors des faits, la victime persistait à vouloir “renouer les liens”
“Je crois que les gendarmes sont de plus en plus sur la défensive, dans votre histoire”, a poursuivi la juge. “Appuyez-vous plutôt sur l’éducateur désigné dans le cadre de l’AEMO [NDLR : Action éducative en milieu ouvert]”. Cette action permet l’intervention d’un travailleur spécialisé au domicile des familles concernées pour une durée comprise entre six mois et deux ans. Il a été souligné que la jeune fille, traitée de “grosse vache” par son paternel, avait pourtant cherché à “calmer le jeu et à renouer les liens” avec son père alors que celui-ci s’en prenait à elle. Outre sa peine avec sursis, le prévenu écope également d’une obligations de soins pendant deux ans, d’une interdiction d’entrer de nouveau en contact avec sa fille et de paraître à son domicile sur cette durée. Il aura enfin à régler un total de 1 200 euros pour le préjudice moral infligé et les frais de justice engagés par la victime.