Loire-Atlantique : Deux amis condamnés pour les viols de poneys et de chevaux

Un poney. Image d'illustration.VIVIANE6276 / Pixabay
Les deux hommes avaient pour habitude de se masturber devant le dessin animé "Mon Petit Poney" avant de passer à l'acte.
C’est au collège que les deux amis se sont trouvés une attirance sexuelle commune pour les chevaux. Dès lors, ils ont ensemble entretenu cette déviance jusqu’à passer à l’acte à leur majorité. Deux hommes viennent d’être condamnés par le tribunal de Saint-Nazaire pour avoir abusé sexuellement des chevaux.
Excités par un dessin animé
Comme le relatent nos confrères de Ouest France, les deux prévenus avaient fait connaissance au collège. D’un naturel introverti, ils finiront par se lier d’amitié, mais surtout, de se découvrir une attirance sexuelle pour les chevaux. Finalement, entre 2015 et 2016 et alors qu’ils sont âgés de 18 et 19 ans, ils décident de passer à l’acte.
Des viols dans le même centre équestre
Les deux amis repèrent un centre équestre, le « Poney Club des Landes », dans lequel ils s’introduisent la nuit. À de très nombreuses reprises, ils ont fait subir des sévices sexuels et des viols sur des chevaux et des poneys.
Remarquant que des objets sont déplacés certaines nuits dans le centre, le propriétaire des lieux a décidé d’installer des caméras de surveillance. Les images qui seront captées permettront de confondre les deux hommes.
Masturbation devant un dessin animé
6 ans après les faits, les prévenus étaient jugés au tribunal de Saint-Nazaire. Seul l’un d’entre eux était présent à l’audience. Après avoir tenu des propos très crus lors des différentes auditions avant ce jugement, il a tenu à présenter ses excuses. L’homme avait toujours indiqué n’être attiré que par les chevaux et n’avoir jamais eu de relations sexuelles avant de violer les animaux. L’autre prévenu a fait lire une lettre à son avocat, évoquant la honte qui le ronge et qui l’a empêché de se rendre au tribunal.
Aucun détail n’a été épargné lors de l’audience au tribunal et notamment les séances de masturbation auxquelles s’adonnaient les deux amis devant le dessin animé « Mon Petit Poney ». On a également rappelé que des images pédopornographiques avaient été retrouvées chez l’un des prévenus.
Prison avec sursis
Plusieurs associations dont la SPA s’étaient portées parties civiles dans cette affaire. Les deux amis, qui se fréquentent toujours, ont été condamnés à six mois de prison avec sursis pour le premier, à douze mois avec sursis probatoire pendant deux ans assortis une obligation de soins pour le second. Ils ont par ailleurs l’interdiction de posséder un animal domestique et devront verser des dédommagements aux parties civiles.