Loire-Atlantique : 7 mois ferme pour avoir agressé un pompier dans la nuit du Nouvel An
Le jeudi 2 janvier dernier, le tribunal correctionnel de Nantes a condamné un homme à 12 mois de prison dont 5 avec sursis pour avoir agressé un pompier dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier. L'individu était alors nu, insultant et sous l'emprise de substances.
Le jeudi 2 janvier dernier, un homme à l’âge non précisé était jugé en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Nantes (Loire-Atlantique). Les faits dont il faisait l’objet ont eu lieu dans la nuit du 31 décembre 2019 au 1er janvier 2020. Alors que le passage à la nouvelle année venait de s’effectuer, les secours ont été appelés à intervenir dans le secteur de Châteaubriant suite à la sortie de route d’un automobiliste.
La nuit du 31 décembre, il avait, nu, insulté et jeté des cailloux sur les pompiers
20 Minutes rapporte que le conducteur du véhicule en avait perdu le contrôle, avant de percuter violemment un fossé. En découvrant l’homme, les pompiers du département ont possiblement compris comment cette victime s’était retrouvée dans cette situation. L’homme, qui était nu comme un ver, s’est ainsi montré grandement insultant envers les soldats du feu, qui ont également essuyé des jets de cailloux. Les analyses sanguines ont ensuite révélé que l’automobiliste conduisait avec un mélange médicamenteux et alcoolique dans ses veines.
#Agression d'un #pompier le 1er janvier, secteur #Châteaubriant
👨⚖️Jugé en comparution immédiate, le prévenu est condamné à 12 mois de prison dont 5 avec sursis, mise à l'épreuve pendant 2 ans, obligations de soins, de travailler et d’indemniser les parties civiles#StopAgression pic.twitter.com/mwM9tAHCan— Sapeurs-pompiers 44 (@SDIS44) January 6, 2020
Une expérimentation en cours pour dissuader ces agressions
Le lendemain des faits, le mis en cause a été condamné à douze mois de prison dont cinq avec sursis. Une peine assortie d’une mise à l’épreuve de deux ans et d’une obligations de soins, de travailler et d’indemniser les parties civiles. Avant son incarcération, nous dit-on, le prévenu a présenté ses excuses aux victimes. Les pompiers de Loire-Atlantique ont quant à eux déclaré que “les élus du conseil d’administration ainsi que la direction du SDIS 44 soutiennent leur personnel face à ces actes intolérables qu’ils condamnent fermement”. Et d’apepler sur le réseaux sociaux à la fin des attaques de sapeurs-pompiers. Afin de réduire au maximum ce risque et de dissuader des agresseurs en devenir, ces soldats du feu et ceux de dix autres départements portent désormais, lors de leurs interventions, des caméras-piétons. Une expérimentation lancée début novembre et qui devrait durer deux ans et demi.
- Une cinquantaine d’élus signent une tribune pour la mise en place d’un plan national et européen anti-drogue
- 11-Septembre : un accusé inapte à être jugé en raison de son état psychologique
- Meurtre de Philippe Monguillot à Bayonne : “On voulait une justice exemplaire. On ne l’a pas eue”, lance l’épouse du défunt