Loire-Atlantique : 1 000 euros d’amende avec sursis pour “dénonciation mensongère” aux gendarmes
Mercredi, le tribunal correctionnel de Nantes a condamné une femme de 21 ans à 1 000 euros d'amende avec sursis pour "dénonciation mensongère" auprès de la gendarmerie. Les faits s'étaient déroulés il y a un peu plus d'un an.
Mercredi, le tribunal correctionnel de Nantes (Loire-Atlantique) a condamné, en son absence, une femme de 21 ans à 1 000 euros d’amende avec sursis. Comme le relaie L’Éclaireur de Châteaubriant, la prévenue a été reconnue coupable de “dénonciation mensongère à une autorité judiciaire […] entraînant des recherches inutiles”. Les faits remontent au 14 février 2019, soit il y a un peu plus d’un an. Ce jour-là, la jeune femme était venue déposer plainte auprès de la gendarmerie des Vallons-de-l’Erdre.
Elle avait prétendu qu’un “faux compte” Enedis avait été ouverte à son nom
La plaignante avait expliqué qu’un “faux compte” avait été ouvert à son nom auprès d’Enedis (anciennement ERDF) et que des frais d’ouverture lui avaient été demandés. Après avoir interrogé l’ex-colocataire de la jeune femme, les militaires avaient découvert que toutes deux avaient convenu d’ouvrir le compteur en question et que la plaignante s’était engagée à régler les frais d’ouverture. Frais qu’elle n’avait finalement pas payés. La jeune femme avait ensuite quitté les lieux à la hâte après que sa colocataire lui avait signifié que ce serait “bien qu’elle travaille”.
Trois mois de prison avec sursis avaient été requis
De nouveau entendue par les autorités, la plaignante, au casier judiciaire vierge, avait indiqué que sa colocataire avait pu vouloir se venger d’elle et qu’elle-même ne s’imaginait pas où sa fausse déclaration pouvait la conduire. Avant que ne soit rendu le verdict du tribunal, le procureur de la République avait requis trois mois de prison avec sursis à l’encontre de cette femme célibataire vivant sans enfant et, selon elle, avec 400 euros de ressources par mois.