Loi Travail : “Le problème de la France, c’est la droite” selon Cambadélis
Durant un meeting de soutien au projet de loi travail de Myriam El Khomri, le premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis a notamment déclaré que "le problème de la France, c'est la droite".
Décrié par les manifestants observant dernièrement des mouvements de contestation sur l’ensemble de la France, le projet de loi Travail de Myriam El Khomri est encore logiquement soutenu par le gouvernement de François Hollande. Mercredi soir se tenait à Paris un meeting de soutien à la réforme en présence de plusieurs ministres.
Le Premier ministre Manuel Valls s’en est pris à la droite qu’il accuse ainsi de vouloir mener la France à sa perte : “Quel est le choix qui se présente devant nous ? Les méthodes régressives de la droite (ou) l’immobilisme, le statu quo, c’est à dire le déclin pour la France ? Ou bien bâtir ensemble des réformes faites de compromis et de progrès ?”
Meeting de soutien à la loi Travail : Valls et Cambadélis fustigent la droite
Et d’avoir ajouté, dans des propos rapportés par L’Express : “Comme vous, je n’accepte pas tous ces procès en trahison de la gauche, ces anathèmes, ces querelles d’arrière-garde. Ils ne font que nous affaiblir collectivement”.
Le premier secrétaire du Parti socialiste (PS) Jean-Christophe Cambadélis n’est lui non plus pas apparu tendre envers l’opposition : “Au secours, la droite revient. Mais en plus aujourd’hui, elle prévient! Et le Sénat nous en donne l’expression la plus claire”.
Une ovation pour El Khomri et la foule dehors
Pour M. Cambadélis, il apparaît que “le problème de la France, c’est la droite“. Les candidats à la primaire de la droite que sont Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, François Fillon ou encore Bruno Le Maire semblent tous, sans exception, se livrer selon lui à un “concours Lépine des mesures libérales et [à] un véritable concours Le Pen des mesures identitaires”.
Alors qu’en début de meeting, Myriam El Khomri recevait une ovation de la salle pleine de plusieurs centaines de personnes, une foule contestatrice un peu moins conséquente se formait non loin au dehors en chantant “Tout le monde déteste le PS”.