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Lettre de Victoria Bedos à son père disparu : “Je t’en veux, papa, de ne plus être là”

Divertissement > Nicolas Bedos
Par Lionel Durel,  publié le 4 juin 2020 à 13h10.

A 36 ans, la fille de Guy Bedos et Joëlle Bercot a tenu à écrire une lettre émouvante à son père, Guy Bedos, disparu le 28 mai dernier.

Ce jour jeudi 4 juin, la messe d’obsèques de Guy Bedos se déroule à l’église Saint-Germain-des-Près, à Paris. C’est aujourd’hui dans ‘Paris Match’ (en kiosque), que la jeune femme a voulu adresser un message à son papa, le tout quelques jours après Nicolas Bedos, dans un courrier lu sur l’antenne de France Inter par Augustin Trapenard.

Elle est pénible à vivre cette vie sans toi

Continuer à vivre sans son père, il faudra du temps à Victoria Bedos pour y arriver : “Mon père préféré, à l’heure où je t’écris, je suis allongée dans ton lit, je porte ton eau de Cologne Roger Gallet et j’ai mis un de tes pulls en cachemire, le rose poudré, à col V, qui t’allait si bien. Dehors, il fait chaud, c’est presque l’été, mais j’ai froid, si froid de toi. Aussi froid que toi quand je suis venue te voir au funérarium, hier après-midi, et que j’ai posé un baiser sur ton front. Il était glacé, ça m’a affolée car, à part ça, tu avais l’air d’être là, tellement là, j’ai même failli te demander un mouchoir pour éviter de renifler trop bruyamment à tes côtés. […] Je t’en veux, papa, de ne plus être là. Et je pleure en écrivant cette phrase et tu ne me tends toujours pas de mouchoir“, écrit l’actrice.

Il fallait que tu partes, tu as voulu partir

Un peu plus loin, Victoria Bedos continue de poser ses mots douloureux : “Il fallait que tu partes, tu as voulu partir, en homme révolté que tu es, tu as fait une grève de la faim pour que ça s’arrête. Que cette confusion mentale cesse, que ce brouillard dans ta tête disparaisse. Et maman, Nicolas et moi, on a compris, on a accepté, on n’a pas lutté contre ta dignité. Et digne, tu l’as été jusqu’au bout. Et élégant. Et tendre. Tellement tendre. Même à bout de forces, tu as réussi à m’envoyer un baiser. Ça a dû te demander un tel effort mais tu me l’as offert, ce baiser, un baiser de papa qui veut s’assurer que sa petite fille sait qu’il l’aime. Ça y est, je repleure. Elle est pénible à écrire cette lettre! Elle est pénible à vivre cette vie sans toi.“

Le Récap
  • Elle est pénible à vivre cette vie sans toi
  • Il fallait que tu partes, tu as voulu partir
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