Les termes qu’il ne faudrait plus confondre : “satire” et “satyre”
Bien que très semblables en apparence, "satyre" et "satire" ne veulent pas dire la même chose.
Dans un certain nombre de situations, on peut observer que des mots à l’orthographe quasi identique partagent également une origine, ne serait-ce que partiellement. Mais ici, cela ne semble pas le cas. “Satire” et “satyre” sont en effet très semblables, et c’est à chaque fois une lettre qui fait la différence.
“Satire” : une œuvre s’attachant à se moquer
Procédons par ordre et attardons-nous sur la principale définition de ‘satire”. Ce mot est ainsi généralement employé pour parler d’une œuvre tournant en dérision ou en ridicule une personne, ou plus largement l’être humain dans ce qu’il a de reprochable.
“Satyre” : une personne mythologique, mais pas seulement
Si l’on s’intéresse maintenant à la signification de “satyre”, il est aisé de remarquer qu’elle n’a rien en commun avec celle énoncée plus haut. Un satyre est en effet une créature semi-divine de la mythologie grecque que l’on désigne comme un accompagnateur de Dionysos, dieu notamment du vin, et aussi du dieu de la nature Pan et des nymphes. On représente ce demi-dieu avec des jambes, des pieds, des oreilles et une queue de bouc. Mais il convient de savoir que “satyre” désigne également un homme lubrique.
Un moyen mnémotechnique
Comment ne pas se tromper selon que l’on souhaite présenter une œuvre satirique ou parler d’une créature mi-homme, mi-bête voire d’un individu aux sombres mœurs ? Il existe un moyen mnémotechnique relativement simple à mémoriser : “satyre” s’écrit avec un y, que l’on décortique en “i grec” et qui rappelle donc la civilisation de la Grèce antique.