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Les Sables-d’Olonne : 300 euros d’amende ferme pour avoir caché des armes dans une fausse cheminée

Faits Divers > Justice > Vendée
Par Gael Brulin,  publié le 7 mars 2020 à 10h00.

Jeudi, le tribunal des Sables-d’Olonne a condamné un homme de 56 ans à 300 euros d'amende ferme pour avoir caché des armes dans une fausse cheminée. Le prévenu est également défendu de détenir des armes pendant cinq ans.

Jeudi, un homme de 56 ans comparaissait devant le tribunal des Sables-d’Olonne (Vendée). Le quinquagénaire était ainsi jugé pour avoir caché des armes dans une fausse cheminée fermée au domicile de sa compagne. Ouest-France rapporte que l’homme n’avait pas les autorisations requises pour de telles détentions. Plusieurs perquisitions avaient ainsi révélé la présence de pistolets semi-automatiques, de revolvers et de munitions.

Des armes découvertes alors que les autorités enquêtaient sur son ami

Les perquisitions avaient été opérées durant une enquête impliquant un ami de l’accusé. Le mont-de-piété (organisme de prêt sur gage) de La Roche-sur-Yon ou de Nantes était ainsi visé par un projet de braquage. Pour Me Karine Vreken, avocate du prévenu, jamais ces intentions n’ont été prouvées. Le procureur Eric Bret a quant à lui souligné qu’avait été saisi « un stock d’armes important et inquiétant en fonction des calibres, plus utilisés par les militaires ou les malfrats ».

Sa famille a demandé des soins

Me Vreken a indiqué que la famille de son client est inquiète au sujet de ce dernier, car « il a besoin d’armes pour s’endormir la nuit ». Des proches qui appellent ainsi à des soins et à témoigner de clémence envers le quinquagénaire. Ce dernier, se qualifiant de collectionneur, a déclaré qu’il tirait « dans les planches ». Alors que le procureur avait requis 700 euros d’amende à son encontre, le président du tribunal Nicolas Pautrat a décidé de condamner l’accusé à cette somme dont 400 euros avec sursis. Le prévenu est également défendu de posséder des armes sur une durée de cinq ans.

Le Récap
  • Des armes découvertes alors que les autorités enquêtaient sur son ami
  • Sa famille a demandé des soins
En savoir plus
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