Les plats régionaux français champions au Nutriscore
Une étude de l’UFC-Que Choisir met en avant les plats régionaux français qui obtiennent globalement d'excellentes notes au Nutriscore.
Potée auvergnate, bœuf bourguignon, cassoulet de Castelnaudary, n’hésitez plus, nos plats régionaux français sont les champions au Nutriscore, l’outil qui permet de classer la valeur nutritionnelle d’un aliment. L’Union des consommateurs a analysé 588 produits représentant 310 aliments typiques de leurs régions transmis par ses associations locales.
26 % sont notés A
Mauvais pour la santé dans l’imaginaire collectif, les produits régionaux français obtiennent d’excellents scores : 26 % sont notés A, 13 % sont notés B et 23 % obtiennent un C. 30 plats traditionnels se révèlent très équilibrés, tels que le hochepot flamand, la potée auvergnate ou le fameux cassoulet de Castelnaudary.
Des bonnes notes justifiées du point de vue nutritionnel
Olivier Andrault, chargé de mission Alimentation au sein de l’association de consommateurs, détaille à l’AFP : “Ces bonnes notes sont tout à fait logiques et justifiées du point de vue nutritionnel. Le cassoulet, riche en haricots, apporte des fibres, la potée auvergnate des légumes. Si vous prenez des produits traditionnels, qui sont préparés comme ça, le Nutriscore va être excellent“.
Pas tous trop gras ou trop sucrés…
Dans cette étude, l’UFC-Que Choisir compte 25% d’aliments classé D et 13% d’aliments notés E, des notes plutôt défavorables mais Olivier Andrault tient à préciser : “Il ne s’agit pas d’interdire ces produits, mais seulement de dire que compte-tenu de leurs teneurs élevées en gras, en sel ou en sucre, il faut les consommer de manière plus raisonnable“.
L’enquête de l’UFC-Que Choisir montre donc que les produits régionaux ne sont pas tous trop gras ou trop sucrés. Face à l’augmentation du surpoids et de l’obésité et leurs conséquences délétères sur la santé et l’inaction des États membres tout récemment dénoncée par l’Organisation Mondiale de la Santé, les autorités européennes ont prévu d’imposer en face avant des produits alimentaires un étiquetage nutritionnel dont le format devra être défini d’ici fin 2022.