Surpoids : près de 20% des adolescents français concernés, les filles en tête
Des chiffres émanant du ministère de la Santé révèlent mercredi que près d'un adolescent français sur cinq est directement concerné par une problématique de surpoids. Les filles apparaissent davantage impactées.
Une étude dont le ministère de la Santé nous rapporte les résultats en ce mercredi témoigne d’une situation de surpoids dans laquelle se trouve désormais près d’un adolescent français sur cinq. Cette enquête a porté sur un échantillon d’élèves de troisième examinés en 2017, relate franceinfo. Il est apparu que 18,4% des adolescents de 14-15 ans étaient en surcharge pondérale, incluant 5,2% de jeunes gens en situation d’obésité. Ces chiffres apparaissent en hausse par rapport à ceux communiqués en 2009 où les adolescents en surcharge pondérale formaient un taux de 17% et les jeunes obèses 3,8%.
Surpoids chez les adolescents français : des chiffres en hausse
Le surpoids est au passage davantage rencontré par les filles, et l’on parle bien ici d’un surpoids réel. Les adolescentes sont ainsi 19,7% à connaître cette problématique contre 16,9% chez les garçons. Une différence pouvant s’expliquer, du côté des premières, par un manque d’activités sportives, un grignotage censé combler des repas sautés et un attachement certain aux écrans de smartphones. De leur côté, les adolescents affichent une pratique plus importante des jeux vidéo. Environ 50% des jeunes gens passent environ trois heure et demi par semaine devant des écrans, un temps passant à six heures par jour le week-end.
Les milieux sociaux peu ou pas favorisés davantage touchés
Selon les classes sociales, on n’observe pas les mêmes résultats. Ainsi, 24% des enfants d’ouvriers sont en surcharge pondérale, dont 8% de jeunes obèses, des pourcentages deux fois plus importants que ceux constatés chez les enfants de cadres. Ici, la différence trouve son explication par un petit-déjeuner que ne prennent pas souvent les enfants d’ouvriers, lesquelles profitent dans le même temps bien plus du déjeuner à la cantine. Seulement, ils s’adonnent assez peu voire pas du tout à des activités physiques et passent davantage de temps sur les écrans. À croire finalement que le phénomène Pokémon GO n’a pas tant profité aux organismes que cela.