Les mots qu’il ne faudrait plus confondre : “septique” et “sceptique”
À une lettre près, on passe du doute à l'infection, et inversement. "Septique" et "sceptique" sont ainsi des termes qu'il est facile de confondre.
La famille des presque homographes est nombreuse, et dans ces colonnes ont déjà été évoqués plusieurs cas de ce genre. En attendant le prochain, il existe un exemple de mots que l’on arrive encore à confondre, “septique” et “sceptique”. Des termes quasiment identiques donc, mais la lettre qui les sépare est d’une grande importance.
“Septique” : rapport à l’infection
Rappelons la définition de chacun de ces mots. Pour “septique”, le Larousse parle d’un adjectif s’employant pour qualifier “ce qui est souillé ou porteur de germes”. On parle d’ailleurs de “fosse septique” pour désigner une fosse aménagée dans laquelle des excréments se transforment en composés minéraux sous l’action de microbes anaérobies.
“Sceptique” : rapport à l’indécision
Quant à “sceptique”, s’il peut être un nom et un adjectif, sa signification profonde reste la même. À savoir qu’il est question d’une personne manifestant des doutes et de l’incertitude quant à un propos reçu. On l’aura ainsi compris, “septique” et “sceptique” ne partagent pas de point commun en ce qui concerne leur sens.
Un moyen mnémotechnique
Le site Project Voltaire offre une manière de ne plus commettre l’erreur d’user de “septique” en lieu et place de “sceptique”, et vice versa. Une façon qui implique notamment de remplacer le mot posant problème par “incrédule”, et si cet échange ne modifie pas le sens de la phrase, il convient alors d’employer “sceptique”. Un moyen mnémotechnique d’éviter la faute est de se dire qu’avec sa lettre supplémentaire par rapport à “septique”, “sceptique” ajoute le doute qui lui sied si bien.