Les modèles de voitures les plus sujets aux pannes en 2025, selon une étude récente

À l’approche des grands départs estivaux, une nouvelle étude dévoile le palmarès des véhicules les plus sujets aux pannes pour l’année 2025. Découvrez quels modèles présentent les taux de fiabilité les plus préoccupants avant de prendre la route cet été.

Pannes estivales : le palmarès inquiétant des marques les plus touchées

Chaque année, l’été sonne le coup d’envoi d’un ballet impressionnant sur les routes de l’Hexagone. Des millions d’automobilistes s’élancent vers leurs destinations en espérant éviter la mésaventure de la panne inopinée sur la bande d’arrêt d’urgence. Pourtant, alors que la saison débute à peine, le spectre des incidents mécaniques plane plus que jamais. Cette année, l’étude menée par la néo-assurance Leocare, basée sur un panel de 350 000 assurés entre 2023 et 2025, jette une lumière crue sur les marques les plus exposées aux sinistres.

Des chiffres en hausse pour un parc automobile fragilisé

D’après les données compilées par l’Union des Assisteurs, plus de 8,1 millions de demandes d’assistance ont été enregistrées en France rien qu’en 2024, une progression de 4 % comparé à l’an passé. Plusieurs facteurs expliquent cette tendance préoccupante : vieillissement du parc (+3 millions de véhicules ces dernières années), contrôles techniques dépassés (23 % des propriétaires concernés), et entretien trop souvent négligé. À cela s’ajoutent des épisodes météorologiques extrêmes ainsi qu’une pénurie persistante de pièces détachées. Ce contexte rend la période estivale particulièrement délicate pour bon nombre d’automobilistes.

Les marques françaises en tête du classement des sinistres

Le classement exclusif publié par Leocare confirme une réalité bien connue mais rarement chiffrée avec autant de précision : ce sont majoritairement les véhicules français – Renault, Peugeot, et Citroën – qui trustent les premières places dans toutes les catégories d’incidents (vols, bris de glace, vandalisme ou encore dommages matériels). Cette suprématie s’explique en partie par leur forte présence sur le marché national, mais aussi par un usage intensif pendant l’été. Selon Christophe Dandois, cofondateur de Leocare, « les départs en vacances sont un révélateur de la santé du parc automobile français. Chaque été, les déclarations de sinistres bondissent entre 5 % et 7 %. »

Voici comment se répartissent certaines catégories majeures :

• Vols : Renault, Peugeot, Mercedes
• Dommages matériels : Citroën, BWM, Audi
• Dommages avec tiers : Volkswagen, BWM, Audi

Lourde addition pour certains modèles haut de gamme

Au-delà du nombre croissant d’incidents se pose aussi la question du coût. Les réparations s’avèrent particulièrement salées pour quelques références premium. L’étude pointe notamment cinq modèles dont le montant moyen explose : l’Audi Q3 II (5 959 €), suivie par la Mercedes Classe CLA II (5 667 €), ou encore la BMW Série 4 (4 832 €). Parmi les raisons évoquées : complexité technologique accrue, prix élevé des pièces détachées et délais d’intervention allongés chez certains constructeurs.

Reste donc un constat sans détour pour ceux qui envisagent un départ prochain : effectuer quelques vérifications avant le grand saut peut éviter bien des tracas… et protéger le portefeuille face à une facture susceptible d’alourdir sérieusement le budget vacances.

Sur l’autoroute estivale comme ailleurs, mieux vaut prévenir que guérir – ou croiser les doigts pour ne pas tomber en panne… de confiance.