Les kinés demandent la réouverture des négociations conventionnelles avec l’Assurance Maladie (CNAM)
Les kinés viennent d'entamer cette semaine une grève administrative vis-à-vis de l'assurance maladie pour faire part de leur mécontentement.
En janvier 2020, la France comptait 90 315 masseurs-kinésithérapeutes (soit une augmentation de 3,7% par an sur les 5 dernières années) ; 77 035 (85 %) comme libéraux exclusifs ou mixtes et 13 280 (15 %) comme salariés exclusifs. 50,6% des kinésithérapeutes sont des femmes et 49,4% sont des hommes, mais la profession se féminise de plus en plus.
En désaccord avec les futures tarifications des actes proposées par la CNAM
Si beaucoup de masseurs-kinésithérapeutes ont entamé une grève, c’est qu’ils ne sont pas d’accord sur les futures tarifications des actes proposées par la CNAM. En effet, ils se plaignent de la rémunération des actes qui n’a pas augmenté depuis dix ans. « Les charges augmentent, mais pas les revenus alors que inflation fait mal ; après 20 ans de pratique, il faut travailler 14 heures de plus par semaine pour gagner le même salaire« , lance une kiné alors interrogée sur France 3.
Une hausse de la rémunération des actes mais trop faible
Comme les médecins généralistes, les syndicats de la profession sont en négociation avec l’assurance maladie (CNAM) et s’ils ont reçu une hausse concernant la rémunération des actes, elle est trop faible, pointent-ils.
C’est le plus beau métier du monde, on soigne avec les mains, sans médicament. On soigne sans produit chimique
Dans une vidéo sur la page Facebook de ‘Kiné en colère’, une jeune femme témoigne : « C’est le plus beau métier du monde, on soigne avec les mains, sans médicament. On soigne sans produit chimique ; Et aujourd’hui, on nous tue. Cela fait 17 ans que nous n’avons pas eu d’augmentation, que nous avons les mêmes codifications par rapport aux patients« …