Les Jeunes agriculteurs veulent « organiser le blocus de Paris et de la petite couronne » dès dimanche soir

Société > Agriculture
Par Lionel Durel,  publié le 27 janvier 2024 à 17h00.

Pour les agriculteurs, les dernières annoncent du Premier ministre sont trop justes, ils appellent au blocus de Paris et de la petite couronne dès dimanche soir.

Les réponses ne sont pas (encore) à la hauteur

Même s’ils reconnaissent des avancées dans les propositions de Gabriel Attal, pour les agriculteurs le compte n’y est pas. Ainsi, les syndicats agricoles font le choix de continuer le mouvement afin de mettre la pression sur le gouvernement et obtenir des réponses complètes et totales à leurs difficultés.

Paris en ligne de mire dès dès dimanche soir

Administrateur national du syndicat des ‘Jeunes Agriculteurs’ du Loiret, Maxime Buizard, s’explique sur Sud Radio : « En Île-de-France les mobilisations sont levées, mais pour mieux revenir ! Dans la nuit de dimanche à lundi, nous changeons de méthode car les réponses ne sont pas à la hauteur. Les mesures annoncées vont dans le bon sens, mais le compte n’y est pas« .

Faire en sorte qu’aucun produit ne rentre dans Paris, pour faire comprendre aux Parisiens qu’ils ont besoin des agriculteurs

Et Maxime Buizard de continuer : « Nous allons profiter du week-end pour se ressourcer et préparer la mobilisation. L’idée est qu’il n’y ait aucun camion qui puisse desservir la capitale, faire en sorte qu’aucun produit ne rentre dans Paris, pour faire comprendre aux Parisiens qu’ils ont besoin des agriculteurs pour vivre. On va s’inscrire dans la durée, l’idée est bien de ceinturer la capitale le temps de se faire entendre par Gabriel Attal« …

Je le dis à nos amis franciliens, la semaine va être longue : Paris sera bloquée

« Aujourd’hui nous ne voulons pas embêter les Français. Mais je le dis à nos amis franciliens, la semaine va être longue : Paris sera bloquée. Dès dimanche soir, on va amplifier notre mode d’action. Nous voulons une réforme en profondeur« .

Pour ce qui est de la Loi Egalim, les agriculteurs ne veulent pas de simples contrôles pour son application mais qu’elle soit appliqué à 100%, tout le temps et dans tous les cas.

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