Les fautes qu’il ne faudrait plus commettre : se rappeler de quelque chose
Quand un souvenir nous revient, il serait commun d'entendre "je me rappelle de cela". La formule convient cependant d'être corrigée.
Parmi ses avantages, qui peuvent ne pas apparaître comme tels pour qui s’efforce d’en assimiler le maximum de rouages, la langue française permet d’exprimer une idée de multiples façons. Seulement, cette même langue française a aussi ses subtilités. D’apparents synonymes n’en sont ainsi pas tant que ça, voire même pas du tout. Prenons l’exemple de « se rappeler » et « se souvenir ». À première vue, il est aussi correct d’employer l’un que l’autre pour traduire un évènement ou une personne qui nous revient en tête.
« Se rappeler » et « se souvenir » : une préposition qui fait la différence
Quelque part, il n’est effectivement pas inexact de substituer « se rappeler » à « se souvenir », et inversement. Malheureusement, il arrive que ce faisant, on commette malgré tout une erreur en copiant la construction de l’autre terme. On entend et lit ainsi souvent, « je me rappelle de quelque chose ». Or, la plupart du temps, »se rappeler » ne doit pas se voir adjoindre la préposition « de ».
Des exceptions
Il convient également de souligner que « se rappeler » est généralement suivi d’un complément d’objet direct (COD). En fonction de ces deux éléments, il devient donc plus aisé de faire usage de ce verbe de manière appropriée, comme dans l’exemple suivant : « je me rappelle cette situation ». Des exceptions existent cependant : pronoms à la 3e personne (« je me rappelle DE lui ») et quand il est question d’un infinitif passé (« te rappelles-tu de l’avoir envoyé paître ? ») ou présent (« rappelle-moi de te payer ce mois-ici »).
Un moyen mnémotechnique
« Se souvenir » s’écrit et se dit quant à lui en étant suivi de la préposition « de ». Mais comment ne pas se tromper avec « se rappeler » ? On peut se dire qu’un souvenir est parfois, soire souvent, chargé de plusieurs émotions, et qu’il est donc adéquat de le voir accompagné.