Les alliés des États-Unis désormais soumis aux nouveaux tarifs douaniers

Image d'illustration. Gros plan sur les conteneurs d expédition au portADN
Les alliés traditionnels des États-Unis sont désormais concernés par l’entrée en vigueur de nouveaux droits de douane. Cette mesure modifie les conditions d’échanges commerciaux et pourrait impacter les relations économiques transatlantiques dans divers secteurs clés.
Tl;dr
- Nouvelles surtaxes américaines jusqu’à 41 % sur imports.
- Partenaires majeurs, sauf Mexique, désormais ciblés.
- D’autres hausses prévues, jusqu’à 100 % sur certains produits.
Des surtaxes record pour « rééquilibrer » le commerce
À l’aube de ce jeudi, les États-Unis ont enclenché une nouvelle étape dans leur politique commerciale. Désormais, les importations subissent des surtaxes douanières s’étendant de 15 % à 41 %, remplaçant ainsi la taxe de 10 % qui frappait depuis avril la quasi-totalité des produits entrant sur le sol américain.
Selon le président américain, cette mesure vise à rétablir un équilibre jugé perdu dans les échanges internationaux : « Des milliards de dollars de droits de douane affluent maintenant vers les États-Unis d’Amérique», s’est-il félicité sur son réseau Truth Social quelques minutes après l’entrée en vigueur du dispositif.
L’impact direct sur les partenaires économiques
Cette escalade touche frontalement des partenaires essentiels des États-Unis, notamment l’Union européenne, le Japon ou encore la Corée du Sud, désormais tous concernés par une taxation minimale de 15 %. Seule exception notable à ce tour de vis : le Mexique, épargné par la vague d’augmentation, contrairement au Canada, qui voit sa surtaxe grimper à 35 % depuis le début du mois d’août.
Quant au Brésil, un décret signé récemment impose désormais une surtaxe de 50 %, bien que cela ne concerne qu’une fraction (moins de 35 %) des marchandises en provenance du pays, selon Brasilia.
Négociations tendues et accords précaires
Certains pays tentent encore d’adoucir la mesure : la Suisse, par exemple, a dépêché in extremis sa présidente et son ministre de l’Économie à Washington dans l’espoir d’infléchir le taux retenu. En dépit des assurances américaines évoquant « des dizaines d’accords » récents, seuls sept véritables préaccords ont vu le jour, impliquant généralement des engagements à investir massivement aux États-Unis. L’Inde, quant à elle, doit composer avec une taxe immédiate de 25 %, qui devrait doubler sous peu pour certains produits — une réponse directe au manque d’ouverture économique reproché par Washington et aux achats persistants de pétrole russe sous sanction.
Voici les grandes catégories touchées ou concernées par ces annonces :
- Semi-conducteurs et puces électroniques: bientôt taxés à hauteur de 100 %.
- Médicaments importés: susceptibles d’être visés lors d’un prochain tour.
Vers une guerre commerciale renouvelée ?
Si rien n’indique un apaisement dans l’immédiat — alors même que le taux effectif moyen frôle désormais les 20 %, du jamais-vu depuis les années trente — la fermeté affichée par l’administration américaine laisse planer un climat d’incertitude sur les relations commerciales mondiales.
À rebours des appels au compromis, Donald Trump semble déterminé à faire du levier douanier son instrument privilégié face à ses concurrents comme alliés traditionnels.
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