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Le syndrome des ovaires polykystiques serait favorisé par une hormone

Santé > Auvergne-Rhône-Alpes > Drôme
Par Gael Brulin,  publié le 21 mai 2018 à 11h00.

Selon une étude des chercheurs de l'Inserm et de l'Université de Lille menée sur des souris, le syndrome des ovaires polykystiques serait causé par une surexcitation des neurones cérébraux.

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) touche quelque 10% des femmes en âge de procréer. Une proportion relativement faible qui peut expliquer pourquoi, à l’heure actuelle, les causes du SOPK ne sont toujours pas connues.

Pour rappel, le SOPK constitue le trouble de l’infertilité féminine le plus fréquent, en perturbant à la fois la croissance des follicules ovariens et la production d’ovules. Et alors que son diagnostic n’apparaît plus poser problème, des chercheurs de l’Inserm et de l’Université de Lille pensent avoir découvert un, sinon le, facteur d’apparition du syndrome.

Le SOPK causé par une surexcitation de neurones cérébraux

Les résultats de cette étude publiés dans Nature Medecine (article complet en accès payant) et rapportés par Top Santé révèlent que le SOPK serait favorisé par une surexcitation des neurones cérébraux. Après avoir sollicité des souris dans le cadre de leurs recherches, ces scientifiques se veulent même plus précis :

« La coupable : une hormone produite par les ovaires, appelée hormone anti-müllerienne (AMH), surproduite chez les femmes souffrant d’un SOPK ». Ces patientes présentent ainsi une AMH à la concentration sanguine deux à trois fois plus forte que la normale, et ce en raison de l’intensité du SOPK.

Des conclusions à vérifier sur l’être humain

Les chercheurs se sont en outre aperçus que l’action du SOPK ne se limitait pas aux ovaires et aux ovules, et qu’il s’attaquait ainsi également à l’activité de neurones cérébraux, ceux qui se trouvent dans l’hypothalamus et qui gèrent le contrôle de la reproduction.

Si ces conclusions laissent envisager l’élaboration de traitements à plus ou moins long terme, il resterait à les confirmer sur l’être humain afin de pouvoir susciter un espoir sain chez les femmes souffrant de la maladie.

Le Récap
  • Le SOPK causé par une surexcitation de neurones cérébraux
  • Des conclusions à vérifier sur l’être humain
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