Le PSG va t-il lever le pied contre Leverkusen ?
Paris a fait le plus dur lors du huitième de finale aller de la Ligue des Champions en s'imposant 0-4. Le match retour sera t-il ennuyant ?
Le Paris Saint Germain s’est imposé 0-4 lors du huitième de finale aller de la Ligue des Champions contre Leverkusen. La tentation de lever le pied et de livrer un match léger est forte pour préserver la bonne santé du groupe. Faut-il s’attendre à une rencontre terne, voire même à une défaite du PSG, comme lors de la rencontre à Benfica, alors que Paris avait déjà son billet pour le tour suivant ? Laurent Blanc, l’entraîneur du PSG, assure le contraire.
« On prépare tous les matches pour les gagner, et il en est de même concernant ce match face à Leverkusen. On respecte cette équipe. Il faut confirmer la performance réalisée lors du match aller (4-0). Mercredi, c’est un match à gagner » confie l’entraîneur, pour faire taire les rumeurs de match « en roue libre ». Tout de même, on peut s’attendre à un score moins impressionnant que lors de la première rencontre en Allemagne. Marco Verratti, Gregory van der Wiel et Blaise Matuidi ne joueront pas mercredi, laissés au repos, pas plus que Hervin Ongenda et Kingsley Coman, réquisitionnés par l’équipe du PSG en moins de 19 ans. « L’équipe qui sera alignée mercredi sera compétitive » assure le champion du Monde 1998.
Le PSG ne veut rien laisser filer
La semaine parisienne est chargée. 3 matchs (2 rencontres en championnat et ce match en Ligue des Champions), cela pousse à faire des choix. L’effectif est donc réorganisé mais on peut sentir la volonté de ne rien laisser filer : « En Champions League, nous sommes dans une position confortable après le match aller, mais il faudra confirmer l’impression laissée » explique Laurent Blanc avant d’ajouter « nous avons un effectif riche, il faut l’utiliser à bon escient pour être compétitifs« .
Paris est le grand favori de ce huitième de finale retour face à Leverkusen. Faut-il voir aussi dans le club de la capitale un favori de la compétition ? « Je laisse cela aux observateurs. Après, on va essayer d’aller le plus loin possible » lâche prudemment Laurent Blanc.