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Le premier contraceptif masculin sur le marché dès 2020 ?

Santé > Sexe
Par Jérôme,  publié le 5 décembre 2019 à 16h17.

Une dose unique efficace pendant 13 ans sans effets secondaires et réversible, affirme le laboratoire indien qui l'a mis au point. D'abord disponible en Inde, avant une possible mise sur le marché au niveau international.

Une révolution est-elle en marche ? C’est ce que promet un laboratoire indien ayant développé un contraceptif masculin consistant en une injection unique et efficace pendant plus de 10 ans. Dans le courant du prochain semestre, il devrait être disponible en Inde avant le reste du monde dans la foulée.

L’Inde, en avance sur ce progrès

La dose unique, injectée dans le canal déférent proche des testicules sous anesthésie locale, est composée d’un polymère, le styrène anhydride maléique baptisé RISUG.

Sylvain Mimoun, andrologue spécialiste de la contraception et directeur du centre d’andrologie de l’hôpital Cochin explique à 20Minutes : “Les Indiens sont très en pointe, cela fait très longtemps qu’ils travaillent sur ce projet : avec une population parmi les plus élevées au monde, mettre au point un contraceptif efficace que les hommes soient prêts à prendre est un véritable enjeu démographique”.

Des tests concluants

Cette arrivée sur le marché indien fait suite à des test cliniques positifs, comme l’a indiqué le Dr RS Sharma, scientifique membre du Conseil indien de la recherche médicale : “Les essais sont terminés, y compris les essais cliniques de phase 3, menés sur 303 participants, avec un taux de réussite 97,3 %, et aucun effet secondaire constaté”.

Si tous les voyants venaient à être au vert, sa popularité à travers le monde pourrait être très forte, comme l’explique le Dr Anup Kumar, chef du service d’urologie et de transplantation rénale de l’hôpital Safdarjung : “Les procédures non-chirurgicales sont toujours préférées aux procédures chirurgicales parce qu’elles seront plus sûres et moins invasives. Il est probable qu’un plus grand nombre d’hommes optent pour ce traitement”.

Et ce n’est pas tout, puisque le procédé est réversible par le biais d’une injection venant dissoudre le composé.

Le Récap
  • L’Inde, en avance sur ce progrès
  • Des tests concluants
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