Le mystère autour de la pizza empoisonnée de Micheal Jordan avant le “flu game” de juin 1997 s’épaissit
C'est l'un des débats houleux qu'avait relevé la série documentaire The Last Dance au moment de sa diffusion sur ESPN aux Etats-Unis et Netflix en France : que s'est-il vraiment passé la veille du Game 5 des finales NBA de 1997 entre les Chicago Bulls et l'Utah Jazz ?
Certains assurent qu’il s’agit d’une couverture pour cacher une vilaine gueule de bois, d’autres ne jurent que par la version officielle des faits ; le “flu game” et l’état de santé de Michael Jordan au cours ce match crucial suscitent encore la controverse — et ces nouvelles révélations n’aident certainement pas à y voir plus clair.
Un match rentré dans l’histoire
Pour rappel des faits, ce match s’étant déroulé le 11 juin 1997 avait marqué l’esprit pour plus d’une raison — non seulement pour avoir donné l’avantage à l’équipe de Chicago à trois matches contre deux, mais également pour la performance d’un Jordan affaiblit par une maladie ; d’abord une grippe (“flu” en anglais) d’après la version officielle de l’époque, puis des rumeurs d’intoxication alimentaire dans les années qui suivirent l’inévitable victoire des Bulls. Jordan s’est exprimé dessus officiellement au cours de The Last Dance en déclarant qu’il s’agissait d’une intoxication dû à une pizza, avec des soupçons d’empoisonnement volontaire — le match s’étant déroulé en terrain ennemi à Salt Lake City.
La pizza innocente
Mais d’après Craig Fite, manager assistant dans la pizzeria ayant préparé la pizza en question, aucune tentative de mettre à mal l’arrière de Chicago n’aurait eu lieu. Se déclarant lui-même fan des Bulls, le pizzaïolo affirme au micro d’une émission radio locale de Salt Lake City l’avoir préparé de ses propres mains en respectant scrupuleusement “toutes les règles” sanitaires. Selon lui, “Il est difficile d’avoir une intoxication alimentaire à cause d’une pizza à moins que l’on y ajoute quelque chose, mais cela n’est pas arrivée par j’ai bien vérifié qu’elle ne me quitte pas des mains“. Fite donne une version bien différente des faits, affirmant avoir livré la pizza en compagnie d’un seul autre employée et non pas en équipe de cinq comme le rapportent les témoins au cours de la série documentaire.