Le militant écologiste Paul Watson reste en détention jusqu’au 18 décembre
![Image d'illustration. Un bateau Sea shepherd](https://www.24matins.fr/wp-content/uploads/2024/12/sea-shepherd-660x440.jpg)
Image d'illustration. Un bateau Sea shepherdADN
Le tribunal du Groenland a annoncé que Paul Watson restera en détention afin de garantir sa présence lors de la procédure d'extradition. Quelles seront les prochaines étapes pour lui ?
Tl;dr
Paul Watson : une détention maintenue
Le célèbre militant écologiste Paul Watson continue de faire face à une détention provisoire. C’est ce qu’a décidé le tribunal de Nuuk, au Groenland, ce lundi 2 décembre 2024. Cette décision vise à assurer la « présence de Watson dans le cadre du processus d’extradition » en cours.
Un combat pour les baleines mène à l’extradition
La demande d’extradition émane du Japon, avec qui Watson est en conflit depuis une décennie à cause de son engagement contre la chasse à la baleine. Ce dernier, âgé de 74 ans, avait été arrêté en juillet dernier alors qu’il se dirigeait vers un navire-usine baleinier japonais à bord de son propre navire, le John Paul DeJoria. Ses défenseurs qualifient cette demande d’extradition de « politique ».
Une figure emblématique de la lutte écologique
Paul Watson, fondateur de l’organisation Sea Shepherd et de la fondation portant son nom, est une figure incontournable de la lutte contre la chasse à la baleine. Son arrestation et sa possible extradition ont suscité de vives réactions au sein de la communauté écologiste.
Une décision d’extradition en suspens
Le ministère de la Justice danois, qui est en charge du dossier, a annoncé qu’il rendrait sa décision concernant l’extradition « bientôt ». Si l’extradition était refusée, Watson serait libéré. Dans le cas contraire, ses défenseurs ont d’ores et déjà annoncé qu’ils feraient appel.
Le Japon accuse Watson d’être co-responsable de dommages et blessures à bord d’un navire baleinier en 2010, lors d’une campagne menée par Sea Shepherd. Les avocats du militant écologiste ont saisi le rapporteur spécial des Nations unies sur les défenseurs de l’environnement, dénonçant notamment le risque de traitements inhumains en prison au Japon.
AVEC AFP