Le gouvernement vise les propriétaires de SUV : une taxe en vue ?
Le gouvernement accentue le malus sur les véhicules hautement polluants pour stimuler la transition énergétique du parc automobile et réaliser des économies. Quels seront les impacts de cette mesure sur les consommateurs ?
Tl;dr
- Le gouvernement renforce le malus sur les véhicules polluants.
- Les véhicules émettant plus de CO2 seront plus taxés.
- La taxe sur la masse des véhicules sera également renforcée.
La lutte contre la pollution automobile s’intensifie
Le gouvernement français a récemment décidé de durcir les mesures contre les véhicules les plus polluants. Cette décision, qui s’inscrit dans le cadre de la transition énergétique, a pour objectif de réduire le nombre de voitures très polluantes sur les routes françaises.
Un malus renforcé pour les véhicules polluants
Le ministère de l’Économie a annoncé que le malus sur les véhicules les plus polluants sera renforcé. Cette mesure vise notamment à encourager la transition énergétique du parc automobile français. Le malus sur les émissions de CO2 sera ainsi progressivement augmenté pour les véhicules des particuliers. À partir de 2025, le seuil du barème du malus CO2 sera abaissé de 5g/CO2/km, puis de 7g/CO2/km en 2026 et 2027.
« Pour cibler les véhicules les plus émetteurs, son tarif maximum sera parallèlement augmenté de 10 000 € par an jusqu’en 2027. » a déclaré le Ministère de l’Économie. À noter que cette taxe s’applique lors de l’achat du véhicule, lors de sa première immatriculation en tant que véhicule de tourisme en France.
La taxe sur la masse des véhicules également renforcée
Parallèlement à ces mesures, un autre malus, connu sous le nom de « malus masse », sera également renforcé. Son seuil de déclenchement sera abaissé de 1 600 à 1 500 kg dès 2026.
Enfin, le bénéfice de l’abattement dont profitent aujourd’hui tous les véhicules hybrides non rechargeables sera limité dès 2025 aux seuls véhicules performants sur le plan environnemental. Ces mesures, selon Antoine Armand, le ministre de l’Économie, devraient permettre d’inciter les constructeurs à déployer en priorité une offre de voitures électriques sur le territoire français et rapporter 300 millions d’euros à l’État.