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Face à la grogne sociale, les dossiers brûlants qui attendent Sébastien Lecornu au gouvernement

Société > Éducation > Gouvernement > Santé
Par Jérôme Nelra,  publié le 20 septembre 2025 à 9h00.
Société
Gros plan d une pile de dossiers organisés sur un bureau moderne

Image d'illustration. Gros plan d une pile de dossiers organisés sur un bureau moderneADN

Après une vague de manifestations marquant un mécontentement croissant, le ministre Sébastien Lecornu se retrouve confronté à des priorités pressantes. Ajuster le budget et apaiser les tensions gouvernementales figurent désormais en tête de son agenda chargé.

Tl;dr

  • Gouvernement Lecornu attendu fin septembre-début octobre.
  • Majorité parlementaire incertaine, négociations avec les socialistes.
  • Postes clés et pacte budgétaire en discussion.

L’attente s’éternise autour du gouvernement Lecornu

Malgré une mobilisation sociale récente, l’agenda politique piétine à Matignon. Nommé il y a près de deux semaines, le Premier ministre Sébastien Lecornu peine à dévoiler la composition de son équipe. Plusieurs voix dans le camp présidentiel s’accordent : il faudra probablement patienter jusqu’à la « fin septembre, début octobre » avant d’en connaître la liste définitive.

En réalité, tant que le président Emmanuel Macron n’aura pas regagné Paris après son déplacement à l’Assemblée générale des Nations unies à New York, aucune annonce n’est attendue.

Un gouvernement sous contrainte parlementaire

En coulisses, la question centrale demeure : comment s’assurer une majorité viable à l’Assemblée nationale ? Pour l’heure, les anciens ministres issus du gouvernement de François Bayrou expédient les affaires courantes. Mais c’est surtout sur la recherche d’un fragile équilibre politique que planche le nouveau locataire de Matignon. Il tente d’éviter à tout prix une motion de censure lors du vote crucial du budget 2026 à l’automne. Un proche du chef de l’État résume la situation ainsi : « Le focus, c’est sur comment on arrive à avoir un quart de discussion avec le PS ». L’idéal serait un accord préalable avec les socialistes mais, faute de mieux, il faudra trancher.

Une rumeur persistante évoque l’attente de l’élection du Bureau de l’Assemblée nationale, prévue le 2 octobre. Un détail loin d’être anodin puisque certains députés pressentis pour entrer au gouvernement laisseraient leurs sièges vacants quelques semaines – un calcul qui pèse lourd dans une configuration déjà précaire.

Bataille pour les portefeuilles et les alliances

Sur la future distribution des postes ministériels, quelques noms reviennent avec insistance parmi les sortants. On cite notamment Gérard Darmanin, actuel ministre de la Justice ; Bruno Retailleau, patron des Républicains (LR) pressenti pour rester dans la sphère régalienne ; ou encore Catherine Vautrin, qui pourrait hériter des Armées ou conserver Travail et Santé. D’autres cas restent plus flous : le sort d’Élisabeth Borne à l’Éducation nationale semble incertain – certains évoquent même une possible nomination à la Cour des comptes –, tandis que celui de Rachida Dati, actuellement engagée pour Paris mais sous le coup d’un procès potentiel, demeure suspendu.

Du côté économique, le nom d’Eric Lombard, étroitement lié aux récents plans d’économies controversés, pourrait être remplacé par Amélie de Montchalin ou par l’ex-ministre Roland Lescure.

Négociations serrées avec la gauche sur fond budgétaire

L’enjeu décisif porte sur un éventuel pacte de non-censure avec les socialistes : leur entrée au gouvernement est exclue, mais leur appui conditionne toute stabilité. Parmi leurs exigences figurent :

  • Diminution substantielle de l’effort budgétaire initialement prévu.
  • Suspension (au moins temporaire) de la réforme des retraites.
  • Mise en débat d’une « taxe Zucman » ciblant les grandes fortunes.

Cependant, sur ce dernier point – cette taxe annuelle sur les patrimoines supérieurs à cent millions d’euros – la droite et les proches du président se montrent très réservés. Comme l’a rappelé récemment le Premier ministre : « Attention au patrimoine professionnel : il permet emplois et croissance en France ». L’arbitrage s’annonce donc difficile pour bâtir une majorité solide sans renoncer aux lignes rouges affichées par chaque camp.

Dans ce contexte tendu où chaque voix compte, rien ne sera laissé au hasard dans les prochaines semaines.

Le Récap
  • Tl;dr
  • L’attente s’éternise autour du gouvernement Lecornu
  • Un gouvernement sous contrainte parlementaire
  • Bataille pour les portefeuilles et les alliances
  • Négociations serrées avec la gauche sur fond budgétaire
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