Le centre hospitalier de Versailles victime d’une cyberattaque (réaction du président de la Fédération hospitalière)
Attaqué par un pirate informatique, le centre hospitalier de Versailles a été pris pour cible ce week-end. Explications.
Depuis 2021 en France, il y a eu plus de 750 cyberattaques
Après le Centre hospitalier Sud Francilien (CHSF) de Corbeil-Essonnes (en août dernier), de Dax (Landes) ou l’Ehpad de Beuzeville, dans l’Eure, c’est au tour du centre hospitalier de Versailles d’être victime d’une cyberattaque qui fait tourner l’hôpital au ralenti. Dans l’urgence, l’hôpital André Mignot a déclenché son plan blanc en désactivant le bloc opératoire et en tentant de maintenir les soins ambulatoires et les consultations.
L’hôpital André Mignot a déclenché son plan blanc
Ces actes représentent de réels dangers pour les établissements de santé et leurs patients. Depuis 2021 en France, il y a eu plus de 750 cyberattaques, soit le double qu’en 2020…Une experte indépendante en cybersécurité rappelle que « lorsque les hôpitaux sont touchés par des cyberattaques, les systèmes informatiques sont complètement bloqués. Tout est informatisé aujourd’hui, du simple scanner aux prescriptions médicales ».
Tout est informatisé, du simple scanner aux prescriptions médicales
Pour le président de la FHF (Fédération hospitalière de France), nous faisons face à des terroristes qui mettent en danger la vie de patients, comme il l’explique sur franceinfo : « On voit bien qu’aujourd’hui, à l’instar d’entreprises, à l’instar du milieu économique, le monde de la santé est une cible, ce qui est indigne envers les patients et bien évidemment envers les soignants, qui plus est, à une période où l’hôpital fait face à une triple épidémie« , s’insurge Arnaud Robinet.
Vous oubliez les mails, vous oubliez internet, vous communiquez à l’ancienne
De son côté, le maire du Chesnay (Yvelines) a précisé : « Actuellement, vous oubliez les mails, vous oubliez internet, vous communiquez à l’ancienne, en papier-crayon. Les équipes sont là, les compétences sont là, la plupart des équipements de soin fonctionnent, mais la communication se fait à l’ancienne« .