Laurent Jacobelli s’insurge contre le « harcèlement » judiciaire contre Marine Le Pen et du RN
Le Rassemblement national, dont certains dirigeants sont suspectés d'emplois fictifs, se retrouve en procès dès ce lundi. Le porte-parole du parti affiche une attitude confiante et sereine. Ce parti réussira-t-il à se disculper ?
Tl;dr
- Procès du Rassemblement national pour emplois fictifs débute.
- Accusations visent Marine Le Pen, Louis Aliot et Julien Odoul.
- Le procès pourrait durer deux mois, sanctions sévères possibles.
Le procès du Rassemblement national (RN), impliquant des figures de proue telles que Marine Le Pen, Louis Aliot et Julien Odoul, s’ouvre ce lundi 30 septembre 2024. Le parti est sous le feu des accusations pour des emplois présumés fictifs.
Des accusations sérieuses
Les accusations portent principalement sur l’engagement d’individus en tant qu’assistants parlementaires des eurodéputés RN, qui auraient en réalité travaillé pour le parti au niveau national.
Le porte-parole du parti, Laurent Jacobelli, a exprimé sa confiance en affirmant : « Ce procès sera un moment de vérité, pendant lequel on pourra défendre ces collaborateurs parlementaires. Pour nous, un collaborateur, c’est quelqu’un qui fait de la politique et donc qui peut avoir un rôle de militant ».
Emplois fictifs ou malentendu ?
Jacobelli a soutenu que les personnes incriminées ont été rémunérées pour travailler avec des parlementaires européens et ont également assumé des fonctions politiques et locales.
« Il n’y a eu aucun enrichissement personnel dans l’histoire », a-t-il affirmé. Cependant, les règles stipulent qu’ils doivent travailler pour l’eurodéputé, et non pour le parti.
Le parti se défend
Malgré les accusations, le parti maintient sa position. « Marine Le Pen est sereine et combative. Nous allons défendre notre vision de la politique. Soyez patients, nous sommes confiants », a déclaré Jacobelli.
En outre, Jacobelli a réfuté les accusations de falsification de preuves et de documents antidatés contre Jordan Bardella, non cité dans le procès mais mentionné dans le livre La machine à gagner. Selon lui, ces allégations sont le fruit d’une « acharnement politique ».
Le procès, qui doit durer deux mois, pourrait se solder par des peines sévères pour les accusés, y compris une peine d’inéligibilité et jusqu’à 10 ans de prison pour la présidente du RN à l’Assemblée nationale.