La prise en charge des malades au Covid-19 évolue avec la mise à disposition de bracelets connectés
Afin ce libérer des lits dans les hôpitaux et ainsi réduire le nombre d'interventions non urgentes déprogrammées, voici les bracelets connectés.
L’hôpital de Verdun (Meuse) teste le bracelet connecté -le BoraBand- tout en assurant aux patients sous oxygène (ils bénéficient d’une bombonne d’oxygène NDLR) une surveillance médicale à distance. Les malades sont reliés jour et nuit à un téléphone, le bracelet transmettant au service de pneumologie, les données vitales des patients telles que la saturation en oxygène, le rythme cardiaque ou encore respiratoire. Des données qui sont transmises une fois par jour.
En cas d’affaiblissement du malade atteint du Covid-19, une l’infirmière de l’hôpital de Verdun, chargée de la surveillance des patients, peut appeler la personne et décider de la revoir ou de la rediriger vers son médecin traitant, précise nos confrères de franceinfo. Pour le Dr Jean-Claude Cornu, Chef du service pneumologie, ‘avec ce dispositif, on gagne plusieurs jours d’hospitalisations, parce que sinon on hésiterait à faire sortir des malades avec des débits en oxygène un peu élevé et pas forcément tout à fait stable’, souligne le médecin du centre hospitalier de Verdun-saint mihiel.
Des données transmises une fois par jour
Pour les malades, le système reste rassurant puisque l’évolution de la maladie reste suivie à distance et en temps réel. S’il est utilisé pour les patients atteints de Covid-19, le bracelet connecté est également proposé à d’autres patients atteints de pathologies respiratoires.
Start-up rennaise Biosency
C’est la start-up rennaise Biosency qui a développé ces bracelets de télésurveillance médicale avec comme objectif de réduire les durées de séjour à l’hôpital pour libérer des lits en pleine cinquième vague, précise l’entreprise. La start-up espère que cette expérience servira d’exemple pour inspirer la rédaction du cahier des charges de la télésurveillance dans le cadre de la Loi de financement de la sécurité sociale 2022. Si le texte passe, les Français pourront bénéficier de la généralisation du remboursement de la télésurveillance médicale d’ici juillet prochain.