Les cotes de popularité de François Hollande et Manuel Valls rebondissent
La cote de popularité de François Hollande connaît un regain historique, ainsi que celle du premier Ministre.
C’est du jamais vu pour François Hollande et sa cote de popularité. Deux sondages d’opinion viennent confirmer une tendance à la hausse de celle-ci, et Manuel Valls en profite également.
Plus globalement, c’est tout l’exécutif qui bénéficie d’une bonne appréciation de sa gestion de la crise qui touche le pays depuis le 7 janvier dernier et les attentats parisiens.
François Hollande : de 30% à 40% d’opinions favorables
Selon un sondage Odoxa/iTélé et Le Parisien-Aujourd’hui en France publié ce weekend, le chef de l’Etat remonte à 30% d’opinions favorables, soit une hausse de 9 points.
Lundi, un nouveau sondage Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio révèle que 40% des Français interrogés ont répondu positivement à la question : “Approuvez-vous ou désapprouvez-vous l’action de François Hollande comme président de la République ?”. En décembre, ils étaient seulement 19% à lui être favorables.
Manuel Valls bénéficie également d’une bonne image puisqu’avec 61% d’opinions favorables (toujours selon ce second sondage), sa cote atteint 61%. Une sorte d’état de grâce qu’on ne lui avait pas connu, même juste après son arrivée à Matignon.
L’exécutif bénéficie d’un ressenti de bonne gestion de crise
Selon Frédéric Dabi, directeur d’opinion de l’Ifop, le rebond de François Hollande dans l’opinion est historique : “C’est un phénomène rarissime dans l’histoire des baromètres d’opinion, a ajouté l’expert. Le seul cas analogue est François Mitterrand gagnant 19 points de satisfaction au moment de la guerre du Golfe entre janvier et mars 1991”.
Et la cote du premier Ministre ? “Les Français décernent à Manuel Valls une sorte de brevet d’homme d’Etat”, analyse encore Frédéric Dabi. Selon lui, ils bénéficient ainsi aux yeux des Français interrogés d’une bonne gestion de la crise qui a suivi les dramatiques attentats du début du mois.
Lundi soir, le chef de l’Etat tentera de renforcer cette nouvelle aura en réaffirmant son lien avec la liberté d’expression et de la presse lors des 70 ans de l’AFP.