La nièce du ministre de l’Intérieur placée en garde à vue pour consultation illégale de fichiers
Mardi matin en Dordogne, deux personnes ont été placées en garde à vue. L'une d'elles n'est autre que la nièce de l'actuel ministre de l'Intérieur, ainsi mise en cause pour consultation illégale de fichiers.
Dans ces faits récemment survenus, rien de particulier ne saute aux yeux. Mardi matin à Périgueux, en Dordogne, une jeune femme et son ancien amant ont été interpellés et placés en garde à vue. La première est agente de sécurité dans un supermarché, et le second commandant d’une brigade de gendarmerie. RTL.fr révèle que la mise en cause n’est autre que la nièce de l’actuel ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
Nièce de Gérald Darmanin en garde à vue : le ministre de l’Intérieur pas impliqué
Il est souligné que le ministre n’est pas impliqué dans les faits reprochés à sa nièce, à savoir « consultation illégale de fichiers uniquement accessibles par les policiers et les gendarmes ». En fin d’année dernière, il était remonté aux oreilles du parquet de Périgueux que le commandant de gendarmerie aurait consulté sans autorisation des documents grâce à sa fonction. Les fichiers en question étaient de type FPR (fichier des personnes recherchées), TAJ (traitement des antécédents judiciaires) et FNPC (fichier national des permis de conduire).
Des informations qu’aurait demandées la mise en cause
L’enquête aurait démontré que les fichiers avaient été demandés par l’amante, de l’époque, de l’adjudant. La jeune femme était intéressée par les profils de sa mère, de son ex-conjoint et d’une hôtesse de caisse du supermarché où elle travaillait et avec qui elle avait un différend.
Une jeune femme également soupçonnée de port illégal de costume ou d’uniforme
La garde à vue de la mise en cause et de son ex-amant peut être prolongée jusqu’à jeudi matin. Le parquet et l’entourage du ministre de l’Intérieur ne souhaitent pas, pour l’heure, apporter de commentaires à l’affaire. Pour avoir porté, en public, sa tenue d’ancienne gendarme adjoint volontaire, la jeune femme doit également être entendue pour « port illégal de costume ou d’uniforme », un délit passible de 6 mois de prison ferme et 75 000 euros d’amende.