La mort de James Bond dans No Time To Die complique l’avenir de 007

Image d'illustration. James Bond Daniel CraigEON Productions / PR-ADN
L’auteur à succès Anthony Horowitz derrière plusieurs romans de James Bond estime que le dernier film porté par Daniel Craig comporte une erreur importante. Cette prise de position relance le débat sur les choix narratifs et artistiques opérés dans cette ultime aventure cinématographique.
Tl;dr
- James Bond meurt dans No Time To Die, un choix audacieux qui a choqué de nombreux fans et suscité la polémique.
- Anthony Horowitz critique cette décision, estimant que Bond est un mythe éternel difficile à réinventer après sa mort.
- L’avenir de la franchise reste incertain, mais le personnage continue de fasciner et pourrait renaître sous de nouvelles plumes et directions créatives.
Une icône presque immortelle
Depuis sa création par Ian Fleming, James Bond incarne une figure presque indestructible de la culture populaire. Pourtant, le dernier opus, No Time To Die, a osé ce que nul n’attendait : voir 007 périr sous une pluie de missiles. Ce choix scénaristique audacieux, signé par les producteurs historiques Barbara Broccoli et Michael G. Wilson, a immédiatement divisé la communauté des fans. Pour beaucoup, dont l’écrivain britannique Anthony Horowitz, ce fut un choc difficile à digérer.
L’avis tranché d’Anthony Horowitz
Trois romans plus tard – Trigger Mortis, Forever and a Day et With a Mind to Kill – l’auteur s’est forgé une solide réputation en perpétuant l’héritage littéraire du célèbre espion. Sollicité par la presse britannique pour réagir à la fin de Daniel Craig dans le rôle-titre, Anthony Horowitz ne cache pas sa perplexité : « C’était une erreur. Bond est une légende. Il appartient à tous ; il est éternel — sauf dans ce film ». Et d’ajouter avec ironie : « S’ils me demandaient d’écrire le prochain script, je serais bien incapable de savoir par où commencer. »
Un héritage difficile à réinventer
Il faut dire que relancer une franchise après avoir tué son héros n’a rien d’une mince affaire. Comme le rappelle Anthony Horowitz, les solutions faciles — le fameux « c’était un rêve » — seraient tout simplement impensables pour un mythe tel que James Bond. Pourtant, l’histoire du personnage prouve qu’il sait renaître sous différentes plumes, et ce depuis la mort de Ian Fleming grâce à des auteurs triés sur le volet.
Aujourd’hui, alors que la plume du prochain film est confiée au créateur de Peaky Blinders, Steven Knight, et que la réalisation est entre les mains de Denis Villeneuve, l’attente monte autour du futur visage du célèbre agent secret.
Nouveau départ ou rupture définitive ?
Si certains voient dans cette mort spectaculaire une façon radicale de tourner la page après la vente de la licence à Amazon — et donc à Jeff Bezos — d’autres estiment qu’il s’agit simplement d’une nouvelle étape avant la prochaine métamorphose du héros britannique. En définitive :
- No Time To Die referme un chapitre marquant de l’histoire de Bond ;
- L’incertitude demeure quant à la direction choisie pour l’avenir ;
- Cependant, comme le résume Anthony Horowitz : « Même quand on tue Bond… il survit toujours. »
Une chose reste certaine : personne ne saurait enterrer durablement le mythe James Bond.