La consommation d’aliments mal notés au nutri-score augmente la mortalité
Le système d'étiquetage nutritionnel à cinq niveaux appelé "nutri-score" allant de A à E et du vert au rouge, établi en fonction de la valeur nutritionnelle d'un produit alimentaire est à respecter si l'on souhaite réellement faire attention à sa santé.
C’est un fait avéré : Les produits les moins bien notés au Nutriscore sont les plus mortels, confirme une étude parue dans le ‘British medical journal’. Cette étude a été menée par des chercheurs français de l’INSERM, de l’INRAE, du CNAM et de la Sorbonne Paris Nord. Ces produits “classés rouges” augmentent donc les risques de mortalité de 7% comme le précise Mélanie Deschazaux (chercheuse a l’INSERM) sur l’antenne d’Europe 1 : “Les personnes qui consomment des aliments de moins bonne qualité nutritionnelle vont avoir une mortalité augmentée d’environ 7%”. Et ce que l’on entend par peur des aliments moins bien notés, cela va être des aliments qui vont être riches en énergie, riches en sel, riches en sucre, en acides gras saturés et plutôt pauvres en fibres, fruits et légumes ou en protéines.”
Plus de maladies chroniques ou de cancers
L’étude (sur 500.000 européens durant 17 ans) fait clairement ressortir que les amateurs d’aliments classés rouge ou orange ont plus de maladies chroniques ou de cancers, maladie cardiovasculaire, maladie du système respiratoire ou encore du système digestif et vivent moins longtemps que les autres. Notez que malheureusement, les marques n’ont pas l’obligatoire d’apposer le nutri-score sur leurs produits. Cette obligation pourrait devenir la norme d’ici à 2022 lors de l”harmonisation européenne’. Le logo Nutriscore a été adopté en France en 2017. A ce jour, plus de 350 entreprises et marques se sont engagées à mettre en place le Nutriscore sur emballage.