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Joué-les-Tours : des témoins réfutent qu’il s’agisse d’un acte terroriste

Faits Divers > Tours > Joué-lès-Tours
Par Vincent Spartien,  publié le 30 décembre 2014 à 0h40, modifié le 30 décembre 2014 à 15h19.

S'appuyant sur des témoins qui réfutent la thèse officielle, la famille de Bertrand Nzohabonayo demande des "éléments objectifs".

Tué par des policiers la semaine dernière, Bertrand Nzohabonayo a–t-il vraiment commis un acte de nature terroriste ? C’est la question que se pose sa famille aujourd’hui. Selon des sources proches de l’enquête, la famille de l’agresseur demande à ce que les autorités donnent des « éléments objectifs ».

Bertrand Nzohabonayo, 20 ans, avait tenté dimanche 21 décembre de blesser au couteau deux policiers près du commissariat de la ville de Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire). La thèse de la police faisait état du cri « Allah akbar » (Dieu est grand) avant l’agression.

Un témoin réfute une partie de la scène

Si pour le moment, la thèse de la légitime défense semble confirmée, la famille de Bertrand Nzohabonayo demande des éléments supplémentaires concernant le cri à connotation religieuse. « Face aux versions données par plusieurs témoins, dont un à visage découvert, qui contredisent la version policière, la famille est légitime à poser des questions, elle a le droit de connaître la vérité sur les circonstances exactes de la mort » déclare Me Jérémie Assous, avocat de la famille.

Ce dernier évoque notamment le témoignage d’un homme disant avoir entendu l’agresseur dire « Ah » et non « Allah Akbar ». La famille demanderait pour cela, des preuves notamment vidéo de l’agression. La thèse d’un acte commis au nom de l’islam radical étant privilégiée, la section antiterroriste du parquet de Paris a été saisie.

Bernard Cazeneuve défend la thèse des policiers

Interrogé par BFM TV, le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve a assuré n’avoir « aucune raison de remettre en cause le récit des policiers ». Converti à l’islam Bertrand Nzohabonayo avait notamment affiché sur sa page Facebook, un drapeau de l’Etat Islamique, «Sauf qu’à côté, il y a écrit Not In my name (pas en mon nom). Ce serait donc un élément à décharge…» estime l’avocat de la famille.

Le Récap
  • Un témoin réfute une partie de la scène
  • Bernard Cazeneuve défend la thèse des policiers
En savoir plus
  • Déserts médicaux : la région Indre-et-Loire salarie des médecins
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