Italie : un proche de Berlusconi se dit « envoûté » après des propos racistes
Un ancien ministre de Silvio Berlusconi affirme avoir été envoûté par le père d'une ministre qu'il avait comparée à un orang-outan.
En juillet 2013, Roberto Calderoli, alors ministre de Silvio Berlusconi, avait tenu des propos d’un goût douteux en comparant sa confrère noire de l’Intégration à un orang-outan. Le député de la Ligue du Nord, aujourd’hui vice-président du Sénat italien, avait qualifiée cette sortie de « blague sympathique ». On rappellera qu’en 2006, il avait attaqué l’Équipe de France de football sur ses composantes ethniques.
Mais depuis lors, l’homme ne cesse de collectionner les déconvenues plus ou moins profondes. Il a en effet été hospitalisé à six reprises dont deux en réanimation, sa mère est soudainement décédée et une mauvaise chute lui fracturera deux vertèbres et tout autant de doigts. Enfin, il diffusera des photos montrant la présence indésirable d’un serpent de deux mètres de long dans sa cuisine.
Un ex-ministre de Berlusconi victime du mauvais œil ?
Pour Roberto Calderoli, ces mésaventures ne sont pas le fruit du hasard. Se défendant d’être superstitieux, il soupçonne néanmoins le père de Cecile Kyenge, la ministre qu’il avait offensée, de lui avoir jeté un mauvais sort par l’intermédiaire d’un rite.
Le remède par un repenti sincère
LaDépêche.fr nous apprend que Clément Kikoko Kyenge, l’homme invoqué par Roberto Calderoli, a réagi suite aux accusations de ce dernier. Il a précisé que son rite avait pour but de demander au « Seigneur » de libérer le ministre de « la malignité de l’esprit » qui le possédait, et qu’il n’avait plus rien à craindre si jamais ses excuses étaient réellement sincères. Dans le cas contraire, Roberto Calderoli pourrait finalement s’en remettre à un exorciste, comme il en avait d’ailleurs exprimé le souhait.