Italie : l’enfant n’aura plus automatiquement le nom du père
Mercredi, la Cour constitutionnelle italienne a décrété qu'il était "illégitime" d'attribuer automatiquement le nom du père à son enfant. Désormais, ce dernier aura les noms des deux parents, ou l'un des eux après accord.
En Italie et jusqu’à il y a encore tout récemment, voici comment il était procédé pour l’attribution du nom de famille à un enfant : ce dernier recevait automatiquement le nom de son père. Quant à sa mère, elle conservait son nom de jeune fille comme le veut la tradition. Depuis mercredi, les règles ont changé, comme rapporté par 20 Minutes. La Cour constitutionnelle a ainsi estimé que la pratique de donner de manière automatique le nom du père à l’enfant était “illégitime”.
Italie : les noms des deux parents pour l’enfant, ou un seul si accord
Voici ce qu’indique le communiqué de la Cour constitutionnelle italienne : “La Cour déclare l’illégitimité constitutionnelle de toutes les normes prévoyant l’attribution automatique du nom de famille du père aux enfants nés dans un mariage, hors mariage et adoptifs. Il sera du devoir des législateurs de régler tous les aspects liés à cette décision”. Et d’ajouter que désormais, “l’enfant prend le nom de famille des deux dans l’ordre sur lequel ces derniers se mettent d’accord, sauf s’ils décident d’un commun accord d’attribuer seulement le nom de famille de l’un des deux”.
Une heureuse décision pour la petite-fille de Benito Mussolini
Dans le cas de figure où les parents n’arriveraient pas à se décider, c’est la justice qui tranchera. Il en est au moins une que ce changement constitutionnel ravit : Alessandra Mussolini, petite-fille du dictateur Benito Mussolini qui a ainsi déclaré auprès d’un quotidien local qu’il ne lui avait pas été facile de donner à deux filles son propre nom de famille, et à son fils les deux noms.