Italie : 4 ans de prison pour avoir empoisonné une collègue afin de la faire licencier à sa place
En Italie, une salariée de 53 ans a été condamnée à quatre ans de prison pour avoir empoisonné une collègue afin de la faire licencier à sa place. Pendant neuf mois, la quinquagénaire diluait d'importantes quantités d'un anxiolytique dans le café de sa victime.
Les faits avaient débuté en octobre 2017, dans une entreprise localisée en Italie, dans le Piémont (nord-ouest). Une salariée avait eu vent de rumeurs faisant état d’un possible licenciement à venir. Craignant pour son poste, cette employée avait alors mis en place un stratagème afin que le licenciement en question cible une collègue. Collègue à laquelle elle apportait chaque jour du café, sans que la première ne se doute qu’à chaque fois, une importante quantité d’un anxiolytique avait été diluée dans sa tasse.
Pendant neuf mois, elle a servi un café empoisonné à sa collègue
Le Dauphiné Libéré rapporte que les effets de cette poudre de benzodiazépine n’avaient pas tardé à se manifester. En effet, dès le premier café, la victime avait perdu l’équilibre avant d’être conduite à l’hôpital. Par la suite, elle avait pourtant continué d’absorber du café empoisonné et ce pendant neuf mois, durant lesquels elle faisait l’objet de somnolences, de maux de tête et d’étourdissements. La révélation lui est venue dans de graves circonstances. Cette collaboratrice avait ainsi percuté un arbre en voiture alors qu’elle rentrait du travail.
Dix fois la dose conseillée
La collègue s’était mise en arrêt de travail et avait consulté un neurologue. Le spécialiste lui avait conseillé d’exclure le café de sa liste de boissons à consommer. C’est de cette manière que la victime avait commencé à soupçonner sa collègue de la droguer. Une collègue qui faisait d’ailleurs montre d’insistance pour qu’elle boive ce café. La victime aura consenti à se faire servir une ultime fois afin de faire faire analyser le café. Il est apparu que ce dernier contenait dix fois la dose de tranquillisant généralement conseillée. Ensuite poursuivie, la salariée de 53 ans a finalement été condamnée à quatre ans de prison.