Israël menace d’une reprise du conflit à Gaza si le Hamas ne libère pas les otages

Israël a lancé un avertissement sévère à l'encontre de la bande de Gaza, déclarant qu'ils sont prêts à reprendre les hostilités si le Hamas ne procède pas à la libération immédiate des otages détenus.

Un cessez-le-feu instable

Depuis le 19 janvier 2025, un cessez-le-feu est en vigueur entre le mouvement islamiste palestinien Hamas et Israël. Cependant, il semble vaciller face à la tension croissante de ces derniers jours.

Une confrontation imminente ?

Le mardi 11 février 2025, Israël a lancé un ultimatum au Hamas : la libération des otages d’ici le samedi 15 février, faute de quoi des « combats intenses » pourraient reprendre. Le Hamas, en dépit des accusations d’Israël de violation d’accord de cessez-le-feu, s’est dit « attaché » à cet accord.

L’armée israélienne, en préparation à une éventuelle escalade, a mobilisé des troupes autour de la bande de Gaza, ravagée par 15 mois de guerre, et annoncé l’envoi de renforts.

Interventions internationales

L’allié de longue date d’Israël, Donald Trump, a promis un enfer au Hamas s’il ne libérait pas tous les otages avant samedi à midi. Cet avertissement fait suite aux menaces du Hamas de reporter les libérations d’otages.

De même, le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé à la poursuite des libérations, afin d’éviter une reprise des hostilités conduisant à une « immense tragédie ».

Un enjeu humanitaire

En parallèle, l’Amérique a suscité un tollé international avec son projet de placer Gaza sous contrôle américain et de déplacer ses habitants vers l’Égypte et la Jordanie. Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a réaffirmé le droit des Palestiniens à vivre sur leurs terres, s’opposant fermement à ce projet.

Au total, 251 personnes ont été enlevées lors de l’attaque du Hamas contre Israël, qui a déclenché la guerre le 7 octobre 2023. Parmi elles, 73 sont toujours otages à Gaza, dont au moins 35 sont mortes, selon l’armée israélienne. La libération de ces otages est aujourd’hui le point de tension majeur qui pourrait compromettre le cessez-le-feu en place.