Isère : deux hommes écroués pour avoir violé et incendié une femme
Deux hommes de 20 et 18 ans ont été placés en détention provisoire pour avoir violé et mis le feu à une femme d'une quarantaine d'années fin novembre en Isère.
L’enquête progresse après le viol et l’incendie subis fin novembre à Voiron (Isère) par une femme d’une quarantaine d’années. Le parquet de Grenoble indique ainsi que deux hommes, âgés de 20 et 18 ans, ont été interpellés et placés en détention provisoire. BFMTV.COM rapporte que le premier suspect avait été condamné plus tôt dans l’année à une peine d’amende pour “rébellion et outrage”. Le second avait quant à lui écopé d’une condamnation en 2020 par le tribunal pour enfants concernant des faits de “dégradation par moyen dangereux et extorsion”.
Mentalement vulnérable, elle est sexuellement agressée puis incendiée
Dans cette nouvelle affaire, les deux mis en cause et la quadragénaire s’étaient rencontrés durant le premier confinement. Ils avaient fini par passer plusieurs soirées ensemble, des moments auxquels la quadragénaire ne pouvait visiblement pas se soustraire de par sa vulnérabilité liée à une pathologie psychiatrique. Un soir, alors qu’ils étaient tous deux alcoolisés, ces jeunes hommes auraient sexuellement abusé de la femme avant de l’asperger de gel hydroalcoolique. La quadragénaire sortait alors de la douche. C’est en jouant avec un briquet que le duo aurait mis le feu à la victime. Cette dernière demeure hospitalisée à Lyon, avec une ITT qui devrait être revue à la hausse.
Un déni et un demi-aveu
La suspect le plus âgé a reconnu qu’il avait “joué” avec le briquet mais sans intention d’incendier la femme. L’autre mis en cause, en garde à vue, a quant à lui affirmé qu’il n’avait fait que dormir chez la victime. C’est pourtant chez lui qu’a été retrouvé le téléphone qui avait été volé à la quadragénaire dans la foulée de son agression. Présentés à une juge d’instruction, les deux hommes ont été mis en examen et écroués pour “viol aggravé par les actes de torture ou de barbarie et le délit de vol en réunion sur personne vulnérable”. L’enquête sur commission rogatoire, nous dit-on, se poursuit.