Isabelle Adjani serait mise en examen depuis octobre 2020 pour escroquerie

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Par Morgan Fromentin,  publié le 26 juin 2022 à 12h00.

Isabelle Adjani aurait été mise en examen pour escroquerie, pour une affaire qui remonte à 2011.

L’actrice Isabelle Adjani aurait été mise en examen en octobre 2020 pour escroquerie. Un ancien consultant l’accuse d’avoir en effet falsifié le remboursement de ses dettes. En 2011, un certain Sébastien G. aurait ainsi géré la société d’Isabelle Adjani, Isia Films, lui avançant 157 000 €, des fonds qu’elle n’aurait jamais remboursés.

Isabelle Adjani aurait été mise en examen pour escroquerie

Relayée par Libération, l’information a été confirmée par une source judiciaire à l’AFP. À noter, Michèle “Mimi” Marchand, patronne de l’agence de paparazzi Bestimage et proche de l’artiste, serait, elle aussi, poursuivie dans cette même enquête.

Sébastien G. gérait donc la société Isia Films en 2011. C’est à ce moment qu’il avait ouvert à Isabelle Adjani “une ligne de crédit sur son compte bancaire personnel, payé certains de ses impôts et attribué une carte American Express”, selon Libération. “En juillet 2012, Sébastien G. lui a retiré la carte bancaire qui semblait fonctionner comme un puits sans fonds. Quatre jours plus tard, il a été démis de son rôle de gérant d’Isia Films”, précise le quotidien.

Pour une affaire qui remonte à 2011

Mais, au total, ce sont 157 000 € qui auraient disparu. L’actrice aurait adressé à son créancier de fausses “preuves de paiement par virement, des mails de la banque et autres documents censés attester du versement des fonds et de sa bonne foi”, peut-on notamment lire. “En réalité, l’argent ne serait jamais arrivé à son destinataire”, d’après Libération. À ce titre, Sébastien G. avait porté plainte contre Isabelle Adjani en 2015.

Mimi Marchand, quant à elle, aurait soutenu Isabelle Adjani dans la remise de ces fausses preuves de paiement, mais aucune confrontation entre l’actrice et la star bien connue de la presse people n’aurait eu lieu jusque-là.

Me Olivier Pardo, l’avocat de l’actrice, déclarait laconiquement : “Je ne fais aucun commentaire sur cette affaire, car il n’y a plus d’affaire. […] On va vers un non-lieu, le jugement sera rendu avant septembre.”

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