Intempéries mortelles : « la solidarité de la nation » exprimée par Hollande
Suite aux intempéries ayant récemment conduit à la mort d'au moins dix personnes dans les Alpes-Maritimes, le président Hollande a tenu à exprimer "la solidarité de la nation" aux sinistrés ainsi qu'aux proches des victimes.
Ces premiers jours d’automne se sont traduits dans les Alpes-Maritimes par des intempéries d’une rare intensité. Des intempéries telles qu’elles ont causé, selon un bilan provisoire, la mort d’au moins dix personnes sans compter les disparitions observées. Dimanche, par voie de communiqué, le président de la République François Hollande a tenu à exprimer « la solidarité de la nation » auprès des sinistres et des proches des victimes.
Il a ainsi, dans des déclarations rapportées par nos confrères de Paris Match, remercié « les élus et les acteurs du secours qui se sont pleinement mobilisés ces dernières heures » et également adressé « aux familles et aux proches des victimes ses sincères condoléances ».
François Hollande réagit après les intempéries mortelles dans les Alpes-Maritimes
Le Premier ministre Manuel Valls a lui aussi réagi suite à ce drame, en indiquant sa « profonde émotion face aux terribles conséquences des intempéries » et son « soutien aux familles endeuillées », tout en soulignant la « mobilisation totale de l’État » dans la gestion de cette épreuve. Il a ajouté que l’exécutif se rendra sur place dans le courant de la journée.
Le maire de Cannes « n’ose encore donner un bilan humain »
David Lisnard, maire de Cannes, craint quant à lui sur Twitter que le bilan des victimes ne s’alourdisse dans les heures à venir : « Je n’ose encore donner un bilan humain, car je crains les découvertes des prochaines heures. Notre tristesse et notre émotions sont immenses ». Un peu plus tôt, toujours sur le réseau social, l’élu avait parlé d’« une situation souvent dantesque », que tout était fait « pour sécuriser et aider » et qu’il quittait « provisoirement le terrain pour réunir la cellule de crise ». Avant de faire savoir, dans la nuit de samedi à dimanche, qu’il était désormais question d’entrer dans « la phase hébergement d’urgence et protection des commerces, en continuant l’aide aux victimes et la sécurisation ».