Inflation – « Il n’y aura pas de baisses de prix » à la suite des prochaines négociations commerciales (Michel-Édouard Leclerc)
Le dirigeant des centres E.Leclerc s'est exprimé sur le plateau de BFM Business à l'occasion des négociations avec les industriels.
Sur le front du pouvoir d’achat, les nouvelles ne sont pas excellentes si on en croit Michel-Édouard Leclerc. Sur BFM Business, le célèbre distributeur prévient ‘qu’il n’y aura pas de baisses de prix en 2024’. « Je ne connais pas de marchés qui vont baisser, sauf marginalement. Tout le monde (industriel) a des hausses de coûts à faire valoir », indique MEL.
Tout le monde a des hausses de coûts à faire valoir
Au final et pour synthétiser, Michel-Édouard Leclerc ne croit pas aux baisses des prix promises par le gouvernement, à cause des industriels qui demandent des hausses de prix trop fortes pour 2024.
Les industriels demandent des hausses de prix trop fortes pour 2024
Pourtant, les députés ont voté un avancement des négociations commerciales* entre industriels et distributeurs mais cette mesure est insuffisante et arrive trop tard selon le patron de Leclerc. « Nous avons perdu énormément de temps, c’est évident qu’il aurait fallu dès le printemps que les pouvoirs publics nous fassent signer une charte pour créer le cadre juridique pour négocier et faire profiter aux consommateurs des premières baisses de cours sur les marchés. Aujourd’hui, on va anticiper les négociations d’un mois dans un temps qu’on nous propose assez court et les baisse de prix ne seront pas là l’an prochain« .
Des hausses de prix comprises entre « 5 et 25% »
Michel-Édouard Leclerc explique ne ‘pas connaitre – sauf marginalement-, de marchés qui vont baisser. « Les industriels veulent des négociations commerciales avec de « trop fortes demandes » de hausses de prix comprises entre « 5 et 25%« ».
* Le gouvernement a décidé d’avancer les négociations commerciales dans l’espoir de faire baisser plus rapidement les prix dans les rayons.