Ille-et-Vilaine : il tente d’étrangler sa compagne avec sa ceinture avant d’être tasé par les gendarmes

Mercredi, le tribunal correctionnel de Rennes, en Ille-et-Vilaine, a condamné un homme de 32 ans à dix mois de prison avec sursis pour avoir tenté d'étrangler sa compagne en juillet dernier avant d'agresser les gendarmes venus le maîtriser.

Les faits, jugés mercredi par le tribunal correctionnel de Rennes (Ille-et-Vilaine), remontent au 24 juillet dernier. Il est aux alentours de 5h00 et une femme patiente sur le perron de son domicile, à Iffendic. Elle attend ainsi que son compagnon vienne la relayer dans la garde des enfants.

Elle doit en effet, en sa qualité d’agent d’entretien, commencer le travail à 5h00. Mais son compagnon n’arrive toujours pas. Quand il se présente finalement à la porte du domicile, rapporte Ouest-France, il est 5h45. L’homme, âgé de 32 ans, apparaît ivre. Sa compagne n’y tient plus et met les affaires du trentenaire dans des sacs en plastique devant la porte d’entrée.

Il rentre ivre et en retard, elle lui met ses affaires devant la porte

Comprenant visiblement qu’il vient d’être mis dehors, l’homme entre dans une colère noire. Il devient violent envers sa compagne qu’il projette au sol avant de tenter de l’étrangler avec la ceinture qu’il avait à sa taille. La femme parvient à s’enfuir dans les buissons en profitant d’un moment de titubation de son agresseur.

Elle appelle les gendarmes qui vont avoir bien du mal à maîtriser l’individu. Deux coups de Taser seront ainsi observés pour le calmer. À la barre, les deux militaires intervenus ont témoigné d’une victime très impactée par ce qu’elle venait de subir : « On a d’abord cru à une tentative d’homicide tellement la dame était paniquée ».

« Quand il est à jeun, je n’ai rien à lui reprocher »

En dépit de la tentative d’étranglement dont elle a été victime, la femme semble minimiser les faits : « Quand il est à jeun, je n’ai rien à lui reprocher ». Son compagnon dit quant à lui ne « pas trop » s’en souvenir.

Après avoir reconnu que ce n’était pas la première fois qu’il violentait sa compagne, le prévenu a été condamné à dix mois de prison avec sursis, une peine assortie d’une mise à l’épreuve, d’une interdiction de se rendre dans un débit de boissons, d’une obligation de soins et d’effectuer un stage de responsabilisation pour la prévention des violences conjugales. Enfin, il aura à indemniser les deux gendarmes agressés à 600 euros chacun.