Hôpital : Plus de 4 300 lits d’hospitalisation ont été fermés en 2021
Les hôpitaux de l'hexagone ne sont pas en bonne santé comme le confirme une étude du ministère de la Santé.
La DREES (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) confirme dans son étude que la plus de 4 316 lits d’hôpital ont été fermés l’an passé. Les causes de ces nombreuses fermetures sont l’épidémie de Covid-19 et le manque criant de personnel soignant.
Les causes de fermeture de lits connues
Par rapport à 2020 ce chiffre est plus faible mais il reste plus fort qu’avant crise sanitaire de mars de la même année. Entre fin 2016 et fin 2021, il y aura eu 21 000 lits de supprimés en France sous le quinquennat d’Emmanuel Macron, un chiffre supérieur au Président François Hollande mais moins important que sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy.
Emmanuel Macron fait pire que François Hollande
Durant ce printemps 2022, trois quarts des établissements de santé avaient des lits de fermés faute de personnel disponible (le plus souvent pour cause de soignants épuisés). Beaucoup de blocs tournaient au ralenti.
Si 4 300 lits d’hospitalisation ont été fermés, il s’est ouvert dans le même temps 2 700 places d’hospitalisation partielle. A fin décembre 2021, les 2 984 hôpitaux publics et privés français disposaient précisément de 382 587 lits d’hospitalisation complète, soit 4 316 de moins en un an.
En mars de cette année, Olivier Véran, alors ministre de la Santé, avait annoncé l’ouverture de 1000 lits de réanimation supplémentaires à compter de 2023, ajoutant vouloir ‘renforcer la filière de soins critiques en France et de l’armer pour mieux affronter les crises sanitaires de demain’.
Pour attirer les soignants, l’hôpital doit être plus attractif
Il y a quelques jours, L’ARS Île-de-France et Pôle emploi Île-de-France ont signé une convention pour dynamiser le recrutement dans les secteurs sanitaire et médico-social. Pour attirer les soignants, l’hôpital se doit d’être plus attractif en terme de salaire (ces derniers ont augmenté récemment) et en qualité de travail (moins de stress, moins d’intérim et plus de temps pour s’occuper des patients -une demande des soignants-).