Hollywood ne dicte plus sa magie : Emma Watson s’éloigne

Image d'illustration. Emma WatsonMajestic Filmproduktion / PR-ADN
La comédienne Emma Watson privilégie aujourd’hui la liberté artistique à la surmédiatisation.
Tl;dr
- Un retour d’Emma Watson dans l’univers de Harry Potter ou dans une adaptation de Cursed Child paraît extrêmement improbable.
- Elle confie que la promotion intense des films l’a épuisée et que seuls les instants de jeu sur le plateau lui procurent du plaisir.
- Désormais, elle privilégie sa paix intérieure et pourrait se tourner vers des projets artistiques plus libres plutôt que vers de grandes franchises.
Entre ombre et lumière d’Hollywood
Depuis plusieurs années, la question hante les admirateurs de la saga Harry Potter : reverra-t-on un jour Emma Watson, Daniel Radcliffe et Rupert Grint réunis à l’écran dans une suite, notamment autour d’une adaptation cinématographique de la pièce Harry Potter and the Cursed Child ? Mais au fil du temps, l’hypothèse s’estompe. Le réalisateur des deux premiers volets, Chris Columbus, a récemment qualifié ce projet d’« impossible », évoquant les liens complexes unissant le casting originel à la créatrice de l’univers, J.K. Rowling.
L’envers du décor hollywoodien selon Emma Watson
Cette distance s’explique aussi par le ressenti d’Emma Watson, qui s’est confiée avec sincérité au média Hollywood Authentic. Après avoir incarné Hermione Granger pendant près d’une décennie dans l’une des franchises les plus populaires du XXIème siècle, l’actrice britannique admet que si « gagner à la loterie du métier » fut inespéré, l’aspect promotionnel lui a laissé un goût amer : « Je ne regrette pas la création artistique… mais vendre un film m’a paru destructeur pour l’âme ». Selon elle, le déséquilibre entre l’art et sa commercialisation s’est creusé au fil des années.
Emma Watson raconte que les vrais moments de plaisir sur un plateau – ces instants fugaces où la caméra tourne et où tout disparaît sauf le jeu – restent rares face aux obligations promotionnelles interminables. Elle insiste : « C’est si libérateur… mais je ne ressens aucune nostalgie pour cette pression médiatique. »
La difficulté de retrouver des univers cultes
Ce malaise vis-à-vis de la surmédiatisation rend toute perspective d’un retour dans l’univers de Harry Potter and the Cursed Child, voire même dans une adaptation télévisée actuellement en préparation pour HBO, hautement improbable. La présence même d’Emma Watson, même en simple apparition, risquerait selon certains observateurs de parasiter la nouvelle génération en ramenant systématiquement le public aux films cultes.
Dans ce contexte, d’autres univers majeurs comme ceux de Marvel, Star Wars ou encore DC Comics, pourraient-ils séduire celle qui souhaite renouer avec son art sans sacrifier sa paix intérieure ? Difficile à dire. Même si des négociations pour limiter ses obligations marketing étaient envisageables, le poids inhérent à toute franchise mondiale n’a rien perdu de son intensité.
Liberté ou retrait ?
Finalement, après une ascension fulgurante dès l’adolescence, rien ne semble forcer Emma Watson à retourner sous les projecteurs. Si certains espèrent son retour dans un blockbuster ou un nouveau rôle phare, il apparaît plus probable qu’elle poursuive sa quête d’équilibre entre passion artistique et sérénité retrouvée – loin des projecteurs… et des tapis rouges interminables.