Hérault : il aurait été séquestré une semaine pour une dette d’argent
Le 2 octobre dernier, un homme de 25 ans a été libéré à Montpellier après avoir supposément été séquestré pendant une semaine dans un appartement. On lui réclamait une dette dont il n'avait, a priori, pas connaissance.
Le dimanche 2 octobre dernier à Montpellier (Hérault), la brigade anti-criminalité (BAC) est venue au secours d’un homme de 25 ans qui, selon les dires de ce dernier, était séquestré depuis une semaine dans un appartement. Le site de 20 Minutes relate que la victime avait donné l’alerte sur Moncommissariat.interieur.gouv.fr, une plate-forme créée en 2020 pour permettre de signaler un évènement ou de débuter un dépôt de plainte.
Séquestré à Montpellier pour une dette d’argent dont il n’aurait jamais entendu parler
Sur le site, le jeune homme indiquait que deux individus le séquestraient pour une dette d’argent s’élevant à plusieurs milliers d’euros. Dette dont le vingtenaire dit n’avoir jamais entendu parler auparavant. Au pied de l’immeuble, les forces de l’ordre ont recueilli le témoignage de la petite-amie du jeune homme, laquelle leur a assuré que son compagnon était séquestré. La victime aurait ainsi pu communiquer avec ses proches sous la surveillance de l’un de ses kidnappeurs.
Deux hommes interpellés le même jour
Le même jour, deux hommes ont été interpellés à la sortie du bâtiment. Il s’agirait du ravisseur et du logeur. La perquisition de l’appartement a permis la saisie d’une kalachnikov, de cartouches, d’un chargeur de pistolet automatique et de 1 700 euros en espèces.
Une victime traquée depuis des semaines
Toujours selon la victime, elle était traquée depuis des semaines pour cette histoire de dette. Le 24 septembre dernier, soit environ une semaine avant sa libération, le vingtenaire aurait été frappé au crâne et contraint à monter dans une voiture. Pendant la semaine qui a suivi, il aurait consenti à souscrire à des crédits à la consommation pour rembourser cette dette, en plus de solliciter des proches pour le reste de la somme. Le logeur présumé assure que l’homme n’était pas réellement séquestré et qu’il avait la possibilité de quitter les lieux quand il le souhaitait.